Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


dimanche 29 janvier 2017

"Une bergère contre vents et marées"

Un nouveau feuilleton Des mots de minuit. "Une bergère contre vents et marées" #1: s'imprégner du troupeau

Un nouveau feuilleton Des mots de minuit. "Une bergère contre vents et marées" #1: s'imprégner du troupeau

Par  @Culturebox
Mis à jour le 28/01/2017 à 17H56, publié le 28/01/2017 à 17H55
Néo bergère #1 28/01/17© Claude Hubert
Quitter Paris pour élever des moutons en Normandie. S’installer dans les prés-salés qu’il faut partager. Découvrir un terroir fertile, une ruralité pleine de paradoxes, une agriculture à réinventer et persévérer contre vents et marées. Je suis ainsi devenue éleveuse de moutons; "une bergère contre vents et marées" qui avait envie de raconter.
Depuis 6 ans, j’exerce le métier de "bergère", mot évoquant un délicieux pastoralisme libre - tout en suggérant le raffinement suranné d’une toile de Jouy.
Mais mon métier est officiellement "chef d’exploitation agricole" - un terme règlementaire pas du tout poétique, qui rentre dans les cases des formulaires agricoles européens!
Ce sont deux métiers différents: les bergères ont pour mission de surveiller le troupeau, et elles sont généralement salariées pour une saison, tandis que le chef d’exploitation s’occupe des animaux et de leur commercialisation, de la fiscalité, de la règlementation, des mises aux normes, du taux d’endettement, des fournisseurs, des problèmes d’assurance, de banque, de comptabilité... Bref, c’est un chef d’entreprise cadenassé par moultes règlementations parfois contradictoires.
Néo Bergère #1 photo 2© Claude Hubert
Car l’agriculture n’est pas un domaine libéral: le droit à produire est soumis à des quotas et à des autorisations d’exploiter, émanant d’administrations lointaines ou de commissions composées des agriculteurs du voisinage. Un éleveur n’est pas seul décisionnaire du développement de son activité. Cela fait partie des frustrations de ce métier.
Pour ces diverses raisons, la dénomination de "bergère moderne" me semble mieux adaptée au type d’agriculture que je défends.
J’élève des moutons dans les prés-salés, ces vastes herbages qui sont recouverts par l’eau de mer chaque mois, au moment des grandes marées. La flore qui y pousse est salée, et donne à la viande d’agneau un goût subtil. La baie du Mont Saint-Michel constitue l'une des plus célèbres, mais on trouve d’autres prés-salés sur le littoral de la Manche et du Cotentin. Des baies plus petites, appelées "havres" forment des espaces secrets et réservés. Mes brebis pâturent le Havre de St-Germain sur Ay, une zone sauvage très belle, que je partage avec d’autres éleveurs.
J’ai créé ma ferme il y a 6 ans, après une première vie professionnelle à Paris, orientée graphisme, audiovisuel et communication informatique. J’ai découvert la beauté du Cotentin et rencontré un vieil agriculteur préparant sa retraite: il m’a proposé de racheter son activité et j’ai repris des études agricoles dans cette optique... avant de découvrir qu’il s’agissait d’un escroc, encouragé par la vague de néo-ruraux qui rêvent de mettre les mains dans la terre! Il promettait sa ferme à de nombreux candidats inexpérimentés en quête d’un projet de vie à la campagne (tout comme moi) et les faisait travailler gratuitement pour "bien s’imprégner du troupeau". Quand le candidat insistait pour racheter l’affaire, au bout d’un an à se dévouer comme sous-fifre, l’éleveur se mettait à pratiquer une forme de harcèlement moral passif-agressif visant à le décourager. Cette méthode hautement efficace a épuisé une douzaine de candidats avant moi. Ils ont fini par partir pour se reconstruire le moral ailleurs. Pour moi qui avais misé ma vie sur cette orientation professionnelle, et donc tout brûlé en quittant Paris... la perspective de me faire arnaquer par un vieux renard édenté qui avait arrêté l’école à 14 ans m’a particulièrement vexée. Et m’a déterminée à créer toute seule mon propre troupeau de moutons. Juste à côté de chez lui – pas pour faire de la provocation, mais c’est le seul endroit où j’ai trouvé de la terre.
Néo Bergère #1 photo 3© Claude Hubert
J’ai donc créée ma toute petite ferme. Avec une seule prairie au départ, et 100 brebis à élever afin qu’elles produisent des agneaux de prés-salés, viande très recherchée.
En 6 ans, j’ai rencontré à peu près tous les obstacles, déconvenues, projets qui tombent à l’eau, menaces des administrations, intimidations des éleveurs voisins, blocages règlementaires et bancaires,... parallèlement aux contraintes d’une agriculture naturelle en Normandie, liée à la météo marine, pleine de tempêtes, de grandes marées, de tracteur enlisé, de moutons pas coopérants et de fossé culturel ébouriffant!
Mais – me dis-je – je suis toujours là! Vivante, avec à peu près la même énergie qu'il y a six ans, maîtrisant mieux le patois local et la résistance aux absurdités agricoles.
Le plus dur semble derrière (c’est un mantra de survie) et j’émerge de 6 ans d’apnée à prouver ma légitimité à élever ici des moutons. Mon exploitation n’est plus menacée de banqueroute car j’ai remboursé la majorité de mes emprunts, et je vais peut-être même envisager de me rémunérer (à moitié). Un tel luxe dans le monde de l’élevage qu’il est presque inavouable!
Sortir la tête de l’eau me donne l’impression que tout est possible, que l’agriculture contemporaine est un univers inabouti, mais un support génial pour créer des passerelles inattendues avec d’autres domaines ! Bref, que tout est à faire.
 

vendredi 20 janvier 2017

Ville de Saint-Martin-de-Crau - Foire agricole de la Saint-Valentin

Ville de Saint-Martin-de-Crau - Foire agricole de la Saint-Valentin

Foire agricole de la Saint-Valentin

Le 08/02/2017
Renseignements :
04 90 47 98 40
La Saint-Valentin est une date clé du cycle de la transhumance. A l’automne, les moutons descendent des Alpages et pâturent les prairies jusqu’au 14 février. C’est aussi la période propice à l’agnelage. La ville profite de cette date pour accueillir le monde pastoral dans le cadre d’une grande foire agricole.
Pendant tout un mercredi, éleveurs et bergers se retrouvent pour une vente prioritaire de béliers et une présentation réalisée par l’Unité de Promotion de la Race du Mérinos d’Arles (UPRA) des plus beaux ovins. Les ânes de Provence sont également mis à l’honneur. Sous le contrôle du haras d’Uzès, des juges experts vérifient leur conformité aux standards de la race.
Des concours sont régulièrement organisés pour récompenser les plus beaux spécimens de ces deux espèces. Cette grande fête traditionnelle permet ainsi aux visiteurs de les découvrir, et aux professionnels d’acquérir des reproducteurs toutes races.
Par ailleurs, la Foire Agricole de la Saint-Valentin, c’est aussi la vente de matériels agricoles et de produits régionaux. Et, pour agrémenter la journée, diverses animations sont prévues qui varient au fil des ans : démonstrations de chiens de berger, tonte de moutons, balades en poney ou à dos d’âne…

PLUS D’INFORMATIONS 

jeudi 19 janvier 2017

Un Luzycois soigne les animaux avec ses mains - Luzy (58170) - Le Journal du Centre

Un Luzycois soigne les animaux avec ses mains - Luzy (58170) - Le Journal du Centre

Médecine alternative

Un Luzycois soigne les animaux avec ses mains


Un Luzycois soigne les animaux avec ses mains
Emmanuel Dumas (à gauche) soigne un veau ayant des problèmes de dos. © Frédéric LONJON
Méconnue du public et peu répandue dans la Nièvre, l’ostéopathie animale commence pourtant à prendre sa place dans le milieu de la médecine vétérinaire.
Vétérinaire de formation, Emmanuel Dumas pratique l’ostéopathie de manière exclusive depuis 2012, à Luzy. Futur diplômé d’un D.I.E en ostéopathie vétérinaire, il soigne déjà de nombreuses espèces : chiens, chats, chevaux, vaches et même... chèvres !

“L’ostéopathie est un métier très souple, qui propose une approche différente de la médecine classique. Il faut savoir s’adapter en fonction de l’animal, de la situation et de l’environnement”. Remplaçant le rebouteux d’autrefois, l’ostéopathe fait l’objet d’une demande importante, notamment de la part des éleveurs.
“Le métier se démocratise petit à petit, et prouve que l’on peut soigner des animaux avec des techniques manuelles”.


Des interventions variées


La consultation d’un ostéopathe est considérée comme nécessaire dès que l’animal présente un problème d’aplomb. Toutefois, une grande partie de sa clientèle étant bovine, les interventions d’Emmanuel Dumas peuvent varier en fonction des saisons. “En ce moment, avec les vêlages, je m’occupe souvent de jeunes veaux qui peinent à se mettre sur leurs pattes ou à téter. Alors qu’au Printemps”, poursuit-il, “j’aurais plus tendance à soigner des vaches qui se sont blessées lors du lâcher (*)”. Il rappelle cependant qu’en cas de fracture ou d’entorse, c’est à un vétérinaire de prendre le relais.

Depuis qu’il exerce, le Luzycois a assisté à l’évolution de son rapport avec les animaux.
“Je les écoute  plus, je cherche à comprendre leur environnement. Je les appréhende dans leur globalité afin de remonter à la source du problème. Sans cela, on ne peut pas avoir de bons résultats”.


Harmonie entre homme et animal


La particularité du métier, c’est la création d’une relation harmonieuse entre l’homme et l’animal. Et c’est ce qu’Emmanuel Dumas apprécie le plus. “On ne se bat pas avec l’animal. On prend le temps de bien faire. Il comprend qu’on est là pour l’aider, il nous accepte et donc, il  se laisser manipuler”.

Le métier est-il destiné à  évoluer ? Probablement. “De plus en plus de vétérinaires se forment en ostéopathie, et même si toute le monde n’est pas prêt à laisser son animal être manipulé, les gens sont beaucoup plus ouverts”, constate-t-il.

(*) Mise en pré. 


mardi 10 janvier 2017

Auprès de son bœuf

Auprès de son bœuf Auprès de son bœuf, il vivait heureux Anachronique mais ravi, le Vaudois Gaëtan Dübler s’est improvisé bouvier. Il propose, avec son bœuf, trekkings à travers la Suisse et livraison de bière. Bout de route avec ce tandem brinquebalant, entre Yverdon et Vallorbe. Les brumes s’étiolent au pied du Jura, ouvrant un ciel bleu cristallin. Les champs sont encore engourdis de givre, tandis que Léo rumine stoïquement dans le soleil pâle. Léo ? Un bœuf trapu, 13 mois à peine pour 250 kilos, la robe bicolore comme un Simmental. Mais Léo n’est pas seul. Juste à côté de lui, une petite tente orange, un réchaud, du matériel de camping et Gaëtan Dübler, qui s’affaire déjà aux premières tâches du matin. «Ce sera une belle journée! La lumière est déjà magnifique», dit-il en roulant son sac de couchage. Malgré le froid de décembre, Gaëtan Dübler a dormi là, auprès de son bœuf attaché à un pieu, tous deux en lisière de forêt, non loin du village de Sergey (VD). «Les premières nuits, j’étais inquiet pour Léo. Je me réveillais pour le voir. Maintenant c’est une routine. Mais il aime bien que je sois avec lui, sinon il a peur et il se met à beugler. Par contre, il tient bien les basses températures, jusqu’à -15° C, sans problème.» Le bœuf doit maîtriser sa visite en ville avec autant d’assurance que le passage d’un chemin escarpé en montagne. Le jeune homme qui marche avec un bœuf, c’est donc lui. Qui transporte à dos de bovin les bières de la brasserie La Concorde de Vallorbe au café Le Tempo à Yverdon. Qui vit à la fois dans le monde, et juste à côté. D’ailleurs, ce jour-là, il chemine justement en direction de Vallorbe pour aller chercher sa cargaison: trois caisses de bières artisanales qu’il doit livrer le surlendemain. Quatre jours pour transporter 72 bouteilles. Anachronique. Hors du temps. Décalé. La majeure partie du temps, «Léo» et son bouvier vivent en plein air Vers 10 heures, il lève le camp. Eparpille les cendres, démonte la tente et range tout dans son sac à dos. S’attelle ensuite à bâter Léo, soupèse les deux sacoches plusieurs fois pour s’assurer que le poids est bien réparti. «Je m’arrange aussi pour qu’on ait tous les deux une charge équivalente. On marche au même rythme. Je ne dépasse pas les huit heures par jour pour lui éviter les fractures de fatigue», dit-il en inspectant minutieusement les lieux avant de partir, histoire de s’assurer qu’il n’a rien oublié. Une nouvelle vie en accord avec lui-même Ainsi, à 37 ans, Gaëtan Dübler a changé de vie. Radicalement. Ce licencié en biologie moléculaire a décroché un master en journalisme d’investigation à Montréal, et publié un ouvrage sur la paléoclimatologie. Mais déçu par le dogme de certains milieux universitaires, par un système économique qu’il pense voué à l’échec, il a décidé de tourner la page. Je ne pouvais pas faire le travail que je voulais, le débat est devenu trop restreint. Par ailleurs, on atteint les limites du capitalisme. On vit la fin de la globalisation, on va vers le fiasco, on sera obligé de revenir à une économie plus locale», dit-il pour expliquer son choix. «Là, je fais un travail honnête», ajoute-t-il simplement. En 2015, il décide donc d’acheter un animal de trait. Songe un instant au yak, avant de se rabattre sur le bœuf, «moins exotique». Et parce que cet animal a une force tranquille, le pied sûr et qu’il est facile à nourrir. «J’ai choisi la race allemande Hinterwald. Léo répond bien au dressage, sans jamais être complètement docile.» Sa première idée était de proposer des trekkings accompagnés à travers la Suisse, sur un, deux ou trois jours. Pour l’heure, ce sont les livraisons de bières qui marchent le mieux. Il a donc suivi une formation de bouvier en Alsace, avant de se lancer dans sa première expédition, en mai dernier, pour donner à son bœuf l’appétit de la randonnée: une marche de 450 km sur le chemin de Compostelle, d’Yverdon à Rorschach. «Pendant deux mois, on a été tous les jours ensemble. Marcher avec «Léo», c’est amusant, parce qu’il goûte, il renifle tout. Les gens sont très curieux quand ils le voient. On m’a beaucoup invité dans les fermes grâce à lui.» C’est comme un retour aux sources aussi pour cet homme qui a grandi à Rue (FR), entre deux génisses et cinq moutons. Une famille d’ingénieurs agricoles, une habitude des terres déjà. Et un amour certain pour la nature, la marche, le grand air d’ici, entre collines et vallons, forêt de résineux. La vie nomade était à deux pas. Elle est devenue presque son quotidien. «Plus on est dehors, plus on a de la peine à rester dedans. On avance à une vitesse différente, on rencontre des gens différents, qui ont un autre état d’esprit.» La brasserie La Concorde, ouverte à de nouvelles expériences, mise sur la livraison par bœuf de ses produits. C’est comme ça qu’il est devenu transporteur pour La Concorde à Vallorbe. Une petite entreprise, qui brasse à l’ancienne, tente des céréales oubliées, innove et mise sur le respect de l’environnement et la production régionale. «On a le projet de créer une bière bleue à partir d’une variété d’orge rare. Gaëtan Dübler plaisante: Léo fera tout, le transport des céréales des champs à la malterie, et du malt à la brasserie. Ce sera du 100% pur bœuf!» Sur le sentier qui monte à L’Abergement (VD), Léo s’attarde, file sur les bas-côtés à la recherche d’une touffe d’herbe. Mais le bouvier le tient serré, l’encourage à continuer en le tapotant sur les reins avec un bâton, la route est encore longue jusqu’à Vallorbe... Il a un caractère particulier. Il veut toujours prendre des raccourcis. Mais parfois c’est lui qui me corrige! Quand je marche, je dois pas mal me concentrer sur lui, penser à la logistique. On revient à des choses assez basiques, se protéger du froid, trouver du foin.» Vivre en toute simplicité, mais heureux Sûr que s’il pouvait, Gaëtan Dübler vivrait tout le temps dehors. «On voit les abeilles faire leur toilette. Les renards, les chevreuils, les lièvres ont tellement l’habitude de me voir passer qu’ils ne s’enfuient même plus.» Entre deux aventures, il rentre chez lui à Yverdon. Un studio, un vélo et un box pour Léo, à quelques minutes de la ville. Le choix d’une vie simple qu’il assume pleinement. On a réduit les distances, mais à quoi ça sert? Les gens sont-ils plus heureux professionnellement? Ils travaillent de plus en plus loin de chez eux et se font virer à l’âge de 50 ans…» Avec son pique-nique dans le sac à dos, il continue son chemin en direction de Ballaigues (VD) et prévoit d’arriver à bon port en toute fin d’après-midi. S’il presse un peu le pas, peut-être même avant la nuit. Et ce soir, il dormira dans le jardin du brasseur. Il montera sa tente dans le froid, à tâtons et aidé de sa lampe frontale comme souvent. Il trinquera peut-être avec le patron, Adrien Marin, qui l’attend à toute heure. Savourera l’instant de toutes façons. Et il y aura un tonneau de foin pour Léo. Le tandem s’éloigne en cahotant sur le chemin. Brinquebale un peu. Le bœuf et l’homme, comme un santon nouveau sorti de la crèche. «Continuer à livrer des bières avec Léo, c’est tout ce que je peux souhaiter pour l’avenir», dit-il en souriant, le regard déjà ailleurs. Texte: © Migros Magazine | Patricia Brambilla Publié dans l'édition MM 2 9 janvier 2017 Texte Patricia Brambilla Image(s) Laurent de Senarclens D'autres articles à découvrir «Je me sens profondément suisse» De l’utilité de compter sur ses doigts Le rêve selon Tobie Nathan «On croit tout savoir sur Noël» L’ineffable plaisir du souvenir

vendredi 6 janvier 2017

Du glucose pour sauver des nouveaux nés

Du glucose pour sauver des nouveaux nés Du glucose pour sauver des nouveaux nés Sur un agneau tout juste né et refroidi, c’est à dire avec la langue froide, il faut absolument réchauffer l’agneau et lui injecter du glucose avant de lui faire boire le colostrum. 20 ml de glucose 5 % en intrapéritonale pour sauver un nouveau né. 20 ml de glucose 5 % en intrapéritonale pour sauver un nouveau né. - © M.R. En effet, le cerveau est consommateur de glucose et si l’agneau réchauffé manque de glucose, il en meurt. C’est un peu comme si on essayait de démarrer une voiture qui était en panne sans s’assurer que le réservoir contienne du carburant. Deux modes d’injection sont alors possibles sur ces nouveaux nés : sous cutanée ou bien intrapéritonéale. Dans les deux cas, l’utilisation de seringues et d’aiguilles à usage unique se justifient car le petit agneau est sensible aux infections de toute sorte et à la douleur. L’intrapérionéale est plus efficace Pour réaliser une injection intrapéritonéale, on repère la cavité abdominale avec le nombril au milieu. L’injection est réalisée dans le quart droit. Une fois l’aiguille dans la cavité abdominale, on aspire légèrement pour vérifier qu’aucun organe n’est touché. Puis, on injecte doucement le produit réchauffé (15 à 20 ml pour le glucose). Ce type d’injection a pour avantage d’injecter d’importantes quantités de produit directement dans la cavité abdominale et ainsi de garantir une efficacité rapide et maximale. Attention, seul le glucose 5 % convient en intra-péritonéale. Réserver le glucose 10 % aux autres modes d’injection car cela pourrait être fatal à l’agneau. Des vidéos et fiches techniques sur le sujet sont disponibles sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr : «les injections sur agneaux», «sonder un agneaux».