Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


samedi 25 juin 2016

Chômage : éleveur de brebis, un métier en tension

Chômage : éleveur de brebis, un métier en tension

Chômage : éleveur de brebis, un métier en tension

Les chiffres du chômage pour le mois de mai sont attendus vendredi 24 juin et devraient acter un troisième mois consécutif de baisse. Parmi les métiers en tension, celui de berger. Les éleveurs de brebis manquent en effet de bras.

L'élevage de brebis est-il en voie de disparition ? À 65 ans, Monique Chassat rêve de prendre sa retraite. Mais tant qu'elle n'a pas trouvé de repreneur, l'éleveuse ne peut pas s'arrêter car elle a rencontré peu de candidats sérieux à la reprise de son exploitation.

Un tiers de bacheliers agricoles se dirigent vers l'élevage ovin

En France, il faudra 1 000 nouveaux éleveurs chaque année pour les dix années à venir afin de faire face aux départs en retraite. Pourtant, les lycées agricoles forment la relève. Mais les jeunes ne sont pas suffisamment attirés par les moutons. Ceux qui choisissent cette filière sont souvent issus de famille d'éleveurs. Leur bac en poche, seul un tiers d'entre eux se dirigera vers l'élevage ovin. Ancien barman, Jérôme Solis souhaite se reconvertir et acheter la ferme de ses rêves. Mais il faut d'abord convaincre les banques. Un sujet d'angoisse pour ce jeune homme prêt à prendre la relève.

samedi 11 juin 2016

VIDEO - Dordogne : condamnés par la justice car les grenouilles de leur mare font trop de bruit

VIDEO - Dordogne : condamnés par la justice car les grenouilles de leur mare font trop de bruit

VIDEO - Dordogne : condamnés par la justice car les grenouilles de leur mare font trop de bruit

Par Benjamin FontaineFrance Bleu Périgord et France BleuMercredi 8 juin 2016 à 20:31
Annie et Michel Pecheras devant la mare de la discorde.
Annie et Michel Pecheras devant la mare de la discorde. © Radio France - Benjamin Fontaine
Annie et Michel Pecheras habitent Grignols à quelques kilomètres de Périgueux, en Dordogne. Ils viennent d'être condamnés par la cour d'appel de Bordeaux a combler leur mare. Le coassement des grenouilles gêne leurs voisins installés à une dizaine de mètres du point d'eau.
Vivre à la campagne c'est courir un risque (!). Celui d'être réveillé par le chant du coq, le beuglement d'une vache...ou le coassement des grenouilles. A Grignols à une vingtaine de kilomètres au sud de Périgueux, Annie et Michel Pecheras sont en guerre ouverte avec leurs voisins. Ces derniers les poursuivent en justice pour les contraindre à combler leur mare de 300 mètres carrés. Ils seraient épuisés par le coassement des grenouilles pendant la saison des amours. Ils ont perdu leur procès en première instance mais la cour d'appel de Bordeaux vient de leur donner raison.

Les ennuis ont commencé en 2012

"C'est un endroit très paisible, moi je viens me reposer ici une demi-heure tous les soirs, regarder les animaux," raconte Annie, les larmes aux yeux. Évoquer ce qu'elle appelle "son paradis" et l'idée qu'il puisse disparaître la fait souffrir. "Je ne comprends pas que l'on puisse s'en prendre comme cela à nous alors qu'on vit paisiblement dans ce village." Les ennuis avec leurs voisins de la maison mitoyenne ont commencé un peu avant 2012. Il y a bien eu des tentatives de conciliation mais elles n'ont rien donné"Ils ne sont jamais venus" explique les plaignants.

Des nuisances estimées à 63 décibels

Un expert aurait jaugé la nuisance à 63 décibels"C'est vrai que ça fait du bruit, mais il n'y a pas plus d'une trentaine de grenouilles, il ne faut pas exagérer," soupire Michel. "On est à la campagne, c'est malheureux de ne pas pouvoir supporter le bruit des animaux." Les voisins assurent que la situation est pourtant invivable, ils remettent aussi en cause la légalité de la mare. "Elle est au cadastre, je l'ai même déplacée, avant elle était au pied de leur mur, je pensais bien faire," se défend Michel.
"Il y a des choses plus importantes à traiter dans les tribunaux"
Déboutés par la cour d'appel de Bordeaux, qui vient de rendre son jugement, les époux Pecheras ne comptent pas en rester là. Pas question pour eux de remplir ce trou d'eau. "Les grenouilles sont des espèces protégées, on ne va pas les chasser!"déclare Annie.
La prochaine étape pour ces anciens restaurateurs c'est la cour de Cassation. Ils espèrent faire reconnaître l'utilité de leur mare. "Si les pompiers doivent venir éteindre un feu, c'est le point d'eau le plus proche," argumente Michel qui a également contacté l'association de défense des animaux sauvages, l'Aspas. Son porte-parole, Michel Giraud est prêt à les soutenir. "Une mare c'est une zone humide et c'est très important pour la biodiversité et les grenouilles sont très importantes, même si je reconnais que leur coassement peut être pénible, mais cela dure deux mois...il faut arrêter de vouloir aseptiser la nature !" S'ils venaient à perdre devant la cour de Cassation, les époux Pecheras pourraient être contraints de verser plusieurs milliers d'euros à leurs voisins.
Partager sur :
       
  •  

mercredi 1 juin 2016

Monica VACCAREZZA sollicite votre soutien pour le financement du projet Là où tout peut commencer ! - MiiMOSA

Monica VACCAREZZA sollicite votre soutien pour le financement du projet Là où tout peut commencer ! - MiiMOSA


Oyez, oyez braves gens ! Mon troupeau et moi avons besoin de vous ! Avec votre aide, je pourrais développer mon projet pastoral !

Le projet

9.jpg
Bonjour, je suis Monica, 31 ans, bergère.
Née dans une famille d’agriculteurs, j'ai passé mon enfance entourée de chèvres, poules, cochons et d'ânes.
Si l'hiver mon travail était d’étudier, l'été je m'occupais de nourrir les animaux et d'emmener les chèvres au pâturage.
Une vie de rêve, mais, aussi, une vie qui m'a appris l'importance du dur travail et le respect pour les animaux.
1.jpg
Malheureusement, suite à des problèmes économiques et de santé, la ferme de famille fut vendue.
Ce fut une profonde blessure pour moi qui me laissa un grand sens de vide et d’injustice.  
11807674_1485022398458349_3387502069765389725_o.jpg
Nonobstant le déménagement en ville et un diplôme en graphisme publicitaire, la passion des animaux ne m'a jamais quittée et petit à petit je me suis de nouveau rapprochée du milieu agricole.
A 23 ans j'ai vécu ma première expérience d'estive en tant qu'aide bergère.
Après trois saisons et une transhumance je suis devenue bergère. 
Un métier dur, fatiguant, solitaire et pourtant ce travail est aussi une passion qui me comble.
7.jpg
Depuis maintenant 5 ans je travaille en alpage pendant l'été et en bergerie, pour les agnelages, en hiver
Petit à petit est né en moi le désir d'avoir mon propre troupeau.
Un projet ambitieux mais pas facile a réaliser car l’accès au foncier est de plus en plus difficile et les bâtiments d’élevage ont des prix souvent inabordables.
11875106_1485022548458334_3803568894365579980_o.jpg
Actuellement, après des mois et des mois de recherche, je loue une jolie petite ferme, avec étable, bergerie, grange et poulailler.
Après avoir perdu celle de mon enfance, et donc de mon passé, voici une nouvelle ferme pour mon futur!
Ceci est une revanche, pour moi et pour ma famille!
Et pourtant le pari reste encore à gagner: mes 20 brebis ne me permettant pas de vivre par mes propres moyens je suis obligée de continuer à travailler pour d'autres éleveurs, qui vivent, souvent, très loin de chez moi.
Voilà pourquoi je fais appel à vous.
Avec l'achat d'une cinquantaine de brebis je pourrais avoir un troupeau assez nombreux pour développer mon projet et passer au statut d’éleveuse professionnelle.
Mais concrètement qu'est-ce qu'est mon projet?
Démarrer un élevage de type pastoral avec animaux sortis en parcours toute la journée à l'aide de mes chiens de berger. Et estive dans le Massif Central l'été.
Production d'agneaux BIO nourris à l'herbe et, dans un deuxième temps, production de lait et fromage de brebis.
Je ne vise pas à monter une grande exploitation agricole mais, plutôt, à redonner vie à une petite ferme à l'ancienne.
Ferme dont les portes seront toujours grandes ouvertes : aux écoles afin de sensibiliser les enfants à la vie de campagne, aux adultes curieux de découvrir mon métier.
bizet-standard.jpg
Mouton Bizet
De plus j'aimerais concentrer mes efforts sur une race spécifique: la Bizet.
Originaire du Massif Central, ce mouton rustique, a été presque oublié par les éleveurs français en faveur de races bouchères plus lourdes et plus prolifiques (Charolaise, Suffolk etc.).
Pourtant la viande d'agneau Bizet a une saveur exceptionnelle (l'histoire rapporte que le roi Louis XIV mangeait de la viande de mouton mais seulement du Bizet !) et cette race peut aussi produire du bon lait.
Actuellement j'ai 5 Bizet dans mon troupeau, je suis tout de suite tombée sous le charme.
Trois brebis de plus arriveront début du mois de juin et je suis en contact avec l'une des rares personnes qui élève en pure race pour l'achat de mes prochaines agnelles.
11061710_1485023918458197_4976075718723063743_o.jpg

A quoi va servir la collecte ?

Pour ce projet, le troupeau de Monica souhaite s’agrandir et sollicite votre soutien dansl’achat de 50 bêtes ainsi que du matériel de première nécessité.
11986613_1493247860969136_3141787267400167548_n.jpg
Pour mener à bien mon projet pastoral, je dois agrandir mon troupeau et qui dit plus de bêtes, dit également davantage d’équipement.
Le projet global s'élève à 12 785€ comprenant:
- 50 brebis à 120€ : 6 000€
- Matériel : 6 785€ 
Ainsi, je me tourne vers vous pour réaliser ce projet, partageons le ensemble, il s'agit d'une aventure collective. L'objectif de cette collecte est de 6 000€ car le reste de la somme sera gérée par un autofinancement et un prêt bancaire.
Pour vous sensibiliser à mon métier, en complément des brebis, voici le matériel que je dois acquérir pour travailler dans de bonnes conditions:
– 1 filet de clôture : 75€ (idéal une vingtaine de filets)
– 4 barrières inox à double soudure: 450€ (idéal une trentaine de barrière)
– 1 pass pour trier les brebis : 140€
– 1 poste clôture solaire : 720€ (idéal deux postes de clôture)
– 1 batterie charge lente : 140€
– 1 cuve et abreuvoir: 190€
J'espère que vous serez séduits par les contreparties qui sont proposées en fonction de mes moyens. Suivant les disponibilités, de la viande d'agneau sera également distribuée.
MERCI A TOUS DE TOUT MON CŒUR !
2.jpg