Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


mercredi 14 septembre 2016

BERGERES, LES NOUVEAUX VISAGES DES MONTAGNES


BERGERES, LES NOUVEAUX VISAGES DES MONTAGNES
FIAMag-16-France
Il y a trente ans, le métier de berger était exclusivement masculin. Aujourd'hui, près de la moitié des cabanes d'estive en Béarn sont occupées par des femmes, en couple ou en famille, en équipe ou seules. Des bergères qui restent tout l'été en montagne et qui font le même travail pastoral que les hommes. La profession rajeunit, se conjugue désormais aussi au féminin et séduit bon nombre de citadines.
Des rires d'enfants à la montagne, parfois des pleurs, c'est le quoditien de Marie Barbé lorsque ses filles, Lila et Suson, âgées de trois et cinq ans, la rejoignent à l'estive. Marie est bergère salariée l'été et garde un troupeau de brebis laitières sur le plateau du Soussoueou en vallée d'Ossau. "Mon rêve était d'être bergère en montagne avec mes enfants, mais je réalise que c'est très difficile, car je suis seule à l'estive."
Marie Barbé a fait ses études dans le tourisme avec l'envie de vivre en montagne, mais sans aucune notion concrète du métier de bergère. Elle le découvre en tant que stagiaire aux côtés d'Auguste Casassus, un vieux berger, cadet de famille, resté toute sa vie auprès de son troupeau. "C'est avec lui que j'ai tout appris. Il m'a transmis sa passion des bêtes et de la montagne. Et aujourd'hui, je ne pourrais pas être bergère sans monter à l'estive. Cela fait partie intégrante du métier."
FIAMag-16-France
Un métier longtemps réservé aux hommes
La profession était jadis l'apanage des hommes et en particulier des cadets, célibataires, qui transhumaient d'une cabane à l'autre à mesure que l'herbe venait à manquer et partaient l'hiver dans le Gers ou en Gironde, là où il y avait de quoi faire pâturer le troupeau. Bien souvent, le métier était subi par ces hommes qui ne l'avaient pas choisi. Aujourd'hui, il est, pour les jeunes qui l'embrassent, une passion, un choix de vie. Un engagement presque militant, aux antipodes du consumérisme et des turpitudes citadines. Pour toutes les femmes, c'est très clair : vivre du pastoralisme, c'est vouloir vivre autrement. Il y a vingt ans, aucune n'y avait sa place. Les femmes étaient reléguées au second rang, cantonnées à la ferme et aux tâches ménagères. 



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