Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


mardi 30 juin 2015

La Vigne Bêêêle : installation d'un troupeau entre vigne et garrigue présenté par Grappe3 — KissKissBankBank

La Vigne Bêêêle : installation d'un troupeau entre vigne et garrigue présenté par Grappe3 — KissKissBankBank

Présentation détaillée du projet

En résumé...

Aidez nous à financer le projet de Thomas, jeune berger qui souhaite s’installer en BIO sur notre territoire viticole, au pied des Cévennes, terre de pastoralisme. La Vigne Bêêêle est un projet avec un double objectif : celui d’installer de manière durable un éleveur qui n’a pas de foncier et celui dedévelopper et valoriser le pastoralisme dans les vignes comme pratique écologique et économique !

Prenez le temps de regarder notre vidéo et de lire notre présentation qui vous en dira plus sur notre démarche qui se veut solidaire et collective avec un projet qui allie les aspects économiques, sociaux et environnementaux.

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Thomas, le futur berger...Photo.E.Perrin.


Le point de départ...

Un troupeau de moutons dans la vigne !
L’idée peut paraître innovante et pourtant elle ne date pas d'hier. Effectivement, autrefois, les moutons rendaient volontiers service aux viticulteurs en leur broutant l'herbe sous les pieds...de vigne, bien entendu ! Puis, l’ère de la chimie (et donc les désherbants) a chassé les moutons des vignes. A leur grand regret, seule leur fumure est aujourd’hui admise....
Aujourd'hui, suite à une profonde remise en question de toute une profession, nous revenons progressivement vers certaines pratiques plus naturelles, plus respectueuse de la santé de la nature et de la notre ! C’est dans cette optique que nous souhaitons réintroduire les troupeaux dans les vignes, sur un territoire où cette pratique a toujours existé mais est aujourd’hui abandonnée, voire oubliée.


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Des moutons dans les vignes en hiver chez Frédéric, viticulteur bio et parrain du projet. Photo E.Perrin


Un territoire traditionnellement viticole, avec des enjeux environnementaux importants
Le projet se situe sur un territoire au pied des Cévennes, dans le Gard, au sud d’Alès, avec un climat méditerranéen reconnu pour sa richesse en biodiversité. C'est un espace essentiellement viticole, où les vignes façonnent le paysage sur fond de montagnes.  Le territoire autour des communes de Massillargues Atuech, Tornac et Lézan correspond aussi à une zone de captage prioritaire, où la protection de l’eau est un enjeu primordial. Cela veut dire notamment que des efforts importants ont été fait en matière d’utilisation de pesticides dans les cultures, afin de réduire la pollution de l’eau.
Dans ce contexte, les viticulteurs et les caves coopératives se sont engagés il y a quelques années pour développer l’agriculture biologique, et c’est ainsi qu’une grande partie d’entre eux s’est converti. Aujourd’hui, ce sont près de 350 hectares de vignes qui sont cultivés selon le cahier des charges de l'agriculture biologique.

Une démarche de recherche continue pour améliorer les pratiques en viticulture bio
La viticulture bio implique un niveau technique élevé, ainsi qu’un surplus de travail, notamment pour le travail des sols, afin de compenser l’arrêt des produits phytosanitaires. Le tracteur passe et repasse régulièrement dans l’année pour « nettoyer » la vigne du couvert végétal qui pourrait lui faire concurrence dans cette région où l’eau peut poser problème en été.
Ces passages de tracteurs induisent forcément une augmentation de la consommation du gazole… pas très écologique tout ça ?! 

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Travail du sol dans les vignes, à Massillargues Atuech. Photo E.Perrin.

C'est de cette réflexion qu'est née chez Christian viticulteur bio, l'envie de (re)mettre des moutons dans les vignes pour limiter l'usage du tracteur, et entretenir les rangs et abords de parcelles comme le faisaient les anciens ! Le problème est qu’il n’y a plus de berger sur le territoire,  les troupeaux sont essentiellement dans les zones de montagne, plus haut en Cévennes et ont déserté les plaines viticoles.
Alors comment faire ? Devenir berger ? Difficile à mettre en oeuvre, cela demande du temps, et des compétences particulières… Et pourquoi ne pas aider un jeune à s’installer comme éleveur afin que la présence du troupeau bénéficie à tous les acteurs du territoire ? Par l'intermédiaire de l'association Grappe3, Christian a rencontré Thomas, un jeune homme souhaitant s'installer dans la région comme berger, l'échange a été enrichissant et le projet de la Vigne Bêêêle est né !

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Christian et Thomas dans les vignes enherbées. Photo E.Perrin.


Le projet  :
Le projet consiste à installer Thomas sur le territoire pour développer et valoriser le pastoralisme en zone viticole, en s'affranchissant des circuits classiques d'installation. Un projet collectif, qui repose sur la solidarité et l'implication des acteurs locaux et qui a besoin de vous pour voir le jour !
L'objectif à atteindre pour nous est que Thomas vienne faire brouter son troupeau dans les vignes dès la fin de l'automne 2015... 

Qui est Thomas ?
" Issu d'un milieu rural, j'ai été bercé dans un petit village viticole, en Alsace. 
Dès l'enfance, je me suis rapproché de l'agriculture grâce à nos nombreux petits élevages. Poules, chèvres, chevaux et abeilles occupaient beaucoup de mon temps. Entre le débroussaillage, les foins, les clôtures et les travaux de rénovation, nos soirées et week-end ont toujours été bien remplis.Cela a fait de moi une personne dynamique et enthousiaste à toute épreuve. J'ai grandi dans un milieu sensibilisé à l'écologie de manière générale. Il est par la suite devenu évident pour moi de pratiquer l'agriculture biodynamique car elle est, de mon point de vue, encore plus respectueuse des valeurs que je souhaite défendre.

Après un voyage en Nouvelle-Zélande et divers travaux agricoles, j'ai choisi d’intégrer une formation Agricole sur deux ans ( BPREA en polyculture-élevage adaptée à la biodynamie ). Puis, ma curiosité m'a poussé vers l'Espagne, où j'ai converti un domaine viticole à la Biodynamie. J’étais également responsable d'un élevage de brebis ainsi que de vaches allaitantes. J'ai donc commencé à faire pâturer les moutons dans les vignes et pu constater les nombreux avantages que cela représente. Fort de cette expérience, je décide de rentrer en France pour chercher une région d’accueil à mes projets.  
Depuis longtemps attaché à cette région des Cévennes, qui a toujours été le théâtre de mes vacances. Nous sommes revenus ( ma compagne, mon fils et moi même ) vers nos premiers coups de cœur. Ici, nous avons l'espoir de trouver un bout de terre afin de nous y installer durablement."


Les composants du projet : des choix en lien avec le contexte local et le désir d'un élevage proche de la nature
Un troupeau itinérant composé de brebis Raïole, avec une installation progressive en agriculture biologique. Le troupeau sera présent dans les vignes pendant les périodes hivernales.

Un troupeau itinérant
Cela signifie que le troupeau est dehors toute l'année et se déplace en permanence sur le territoire, à la recherche de nouvelles pâtures. Nous sommes dans une région où nous avons la chance de pouvoir garder des moutons en extérieur toute l'année ( à condition de bien choisir la race ). Changer de pâture régulièrement, permet d'amener une diversité dans l’alimentation de l'animal qui lui garantit une santé ainsi qu'une qualité exceptionnelle.Les troupeaux nomades disparaissent,  alors qu' ils sont d'une importance capitale dans l'entretien d'un paysage. Il est bon de rappeler que cela garde les zones de montagnes, les garrigues, friches, bords des chemins ainsi que les espaces publics  entretenus... façonnant les paysages à travers les siècles. De plus, cela limite très fortement les risques d'incendie.  
Pour conclure, c'est une réelle association entre l'animal, le paysage et l'homme.

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Brebis Raïole

Des moutons dans les vignes 
Le pastoralisme en viticulture présente beaucoup d'avantages (entretien écologique, apport de fumure) mais également quelques contraintes. Ils peuvent faire de gros dégâts si le troupeau n'est pas mené par un berger dans les vignes aux bonnes périodes. Par chance nous sommes dans une région qui offre un paysage varié, il est donc possible d'amener les moutons sur les bords du Gardon, mais aussi les zones de friches, prés, garrigues et sous-bois qui apportent uvaste choix de pâturages quand ils ne peuvent pas être dans les vignes. Ces rotations doivent tenir compte de la météo, de l'état végétatif, des besoins du troupeau et de son déplacement.   

Ainsi, les moutons arriveront dans la plaine au retour de l'estive, fin septembre. Ils entreront dans la vigne seulement après les grosses pluies d’automne qui auront rincé les sols des produits de traitement  (en Bio : cuivre et souffre). Au début du printemps, quand la vigne sort ses bourgeons (au débourrement), les moutons retourneront sur les zones intermédiaires (garrigue, bord des chemins...). Jusqu'à la mi-juin où ils repartiront vers des sommets plus verts…Les mise-bas auront lieu fin mars début avril, de cette manière les brebis mettront bien à profit la bonne herbe entre les rangs de vignes. Les agneaux partiront sur les estives où ils pourront profiter d'une flore riche et diversifiée unique en altitude.

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Brebis en estive, dans les Cévennes.

Le choix de ne pas avoir de bâtiment au départ est seulement possible avec certaines races  adaptées au climat local. Il est important pour Thomas de ne pas avoir à nourrir ses bêtes avec du foin, pour qu'elles puissent trouver tout au long de l'année ce dont elles ont besoin dans la nature. La contrainte sera essentiellement pour le futur berger: il lui faudra faire des clôtures mobiles quotidiennement, ce qui demande plus de temps. Dans la journée, le troupeau sera gardé, c'est à dire sorti en liberté, avec l'aide de son chien. Le soir, elles dormiront dans un parc en filet électrique.  L'idée est donc de partir en parcours libre dans la journée et avoir un point de chute pour les nuits. Ce schéma est le reflet d'un système ancestral avec un retour à des pratiques anciennes et oubliées.  L'objectif est simple : être au plus près des moutons.

Les brebis Raïoles
On dit que c´est parce que les Cévenols se voulaient directement dépendants de la couronne qu´on les appelaient sujets royaux, « raïole » en langue d´oc. Ce nom désigne la race de brebis cévenole, entre Alès, Florac, et Le Vigan. Élevée jadis en toutes petites unités dans un système de polyculture-élevage, elle est menacée d´extinction au début des années 60. Aujourd'hui la race compte environ 2 000 mères, ce qui fait d'elle une race à très faible effectif.
La Raïole est une race de brebis rustique qui valorise très bien les glands et châtaignes. Très bonne marcheuse, elle est capable de parcourir de longues distances pour trouver de quoi se nourrir. C'est également une des seules races ovines du Massif Central qui a gardé ses cornes. De plus, maintenir et reproduire une race à faible effectif permet de valoriser et participer à la conservation de notre patrimoine.

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Brebis Raïole avec son agneau, lors de la transhumance 2015.

Pourquoi demandons nous cette aide ?
Nous passons par une campagne de financement participatif pour plusieurs raisons :
- nous souhaitons que ce projet soit un projet collectif, et que la présence des moutons bénéficie à tous les acteurs locaux (agriculteurs mais aussi élus, propriétaires terriens, habitants, familles, petits et grands), qui pourronts'impliquer  dans la vie du troupeau à travers des événements clés : transhumance, agnelage, ...  Pour aller au delà du projet individuel et devenirun projet de territoire 

- nous souhaitons nous affranchir des systèmes d'installations classiques qui demandent beaucoup de temps, de moyens (financiers et fonciers) et qui ne valorisent pas les projets indépendants comme celui ci. Il est très difficile aujourd'hui, pour un jeune comme Thomas, qui ne dispose ni de foncier ni de moyens suffisants, de s'installer comme agriculteur. Grâce à vous, son projet peut voir le jour ! 

La campagne de financement participatif est un moyen pour vous de participer à un projet agricole alternatif, qui favorise la proximité, l'écoute, le bien être des animaux et le respect de l'environnement.
En aidant ce projet, vous devenez des CONSOM'ACTEURS ! 





À quoi servira la collecte ?

En toute transparence, nous avons fixé 3 seuils, qui correspondent à des objectifs précis. Afin d'éviter de placer la barre trop haut, nous avons positionné le seuil minimum à la seule acquisition du troupeau. Ensuite nous avons défini deux autre seuils, le second correspondant à notre objectif principal, c'est à dire la somme qui permettra l'acquisition du troupeau mais aussi du chien et du matériel nécessaire pour les parcs.Le seuil idéal correspond à la somme nécessaire pour acheter en plus du troupeau, du chien et de la clôture, le reste du matériel qu'il est important d'avoir pour faciliter la vie du berger.

Seuil Minimum : 

              75 brebis pleines  de race Raïole = 75 x 110 = 8250  €

              2 Béliers  de race Raïole  =    2 x 230  =  460 €

             TOTAL =   8 710 €

Objectif principal :

             75 brebis pleines  de race Raïole = 75 x 110 = 8250  €

              2 Béliers  de race Raïole  =    2 x 230  =  460 €

            1 chien de troupeau dressé = 2 000 €

            15 filets électriques = 15 x 82.2 = 1233 €

            2 batteries solaires = 2 x 372 = 744 €

             TOTAL =  12 687 €

Idéal  :

             75 brebis pleines  de race Raïole = 75 x 110 = 8250  €

             2 Béliers  de race Raïole  =    2 x 230  =  460 €

            1 chien de troupeau dressé = 2 000 €

            15 filets électriques = 15 x 82.2 = 1233 €

            2 batteries solaires = 2 x 372 = 744 €

            Achat d’une remorque de transport = 2400 €

            Achat d’une tonne à eau  = 500 €

            Achat d’une débroussailleuse  = 1000 €

            Soins vétérinaire obligatoire à l’achat du troupeau = 600 €

            TOTAL =  17 187 €

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C'est donc plein d'espoir que nous nous tournons vers vous. Si vous vous sentez concernés par notre projet, si vous croyez en une agriculture de proximité, qui prend compte du bien être animal et de l'environnement, soutenez nous !

Redistribution
C'est l'association Grappe3 qui récolte les fonds et qui s'engage à les redistribuer intégralement (dans la limite du seuil idéal soit 17 187 euros) à Thomas, pour financer son installation ! C'est un véritable partenariat qui est mis en place pour mettre en oeuvre ce projet.


Et si nous dépassons l'objectif de la collecte, que ferons nous avec cet argent ? 
Si l'objectif est dépassé (ce qui serait incroyable !) nous souhaiterions utiliser les donations bonus pour rembourser les actions d’animation et de communication réalisées par l’association Grappe3, une petite association qui a fait le pari de porter ce projet et d’investir des moyens pour le faire connaitre, mais qui comme toutes les petites associations aujourd'hui, peine à trouver des sources de financement pour continuer ses actions auprès des agriculteurs locaux. L'argent supplémentaire permettrait à Grappe3 d'engager des moyens pour aider d'autres personnes cherchant à s'installer comme Thomas ! 


Ce que vous y gagnez
Selon le montant de votre don, vous avez droit à une des contreparties que nous avons spécialement élaboré pour vous, en partenariat avec la cave coopérative de Massillargues Atuech.
En plus de ces contreparties, quelque soit votre don, vous avez droit à une remise de 30% du montant de votre don sur votre premier achat de viande d'agneau. (limité à la première livraison, à venir chercher sur place).

Enfin, vous serez automatiquement inscrit sur la liste des contributeurs pour être informé de l’évolution du projet, et invité aux événements liée à la vie du troupeau et de la vigne.

N'hésitez plus, soutenez nous ! 

Attaque de brebis sur le Larzac : l'oeuvre de chiens errants ?

Attaque de brebis sur le Larzac : l'oeuvre de chiens errants ? - CentrepresseAveyron.

Attaque de brebis sur le Larzac : l'oeuvre de chiens errants ?

Le 03 mai à 19h00 par R. B. | Mis à jour le 03 mai
Une brebis a été en partie dévorée.
Une brebis a été en partie dévorée. (Eva Tissot (ML))
« Ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année que les brebis de cette éleveuse sont victimes de prédation, constate Philippe Auger.Pour l’exploitation, les pertes sont énormes (près de 10 000 euros). Donc, dès que l’on a été mis au courant de l’attaque, nous nous sommes rendus sur les lieux pour faire les premières constatations et tenter de retrouver la brebis égarée », poursuit le responsable de la brigade de l’ONCSF de Millau. Rappelons qu'une brebis a été en partie dévorée, une autre blessée et une troisième a disparu au cours de la nuit de jeudi à vendredi sur une exploitation de la commune de Sainte-Eulalie-de-Cernon (notre édition du dimanche 3 mai).
Samedi, avec son collègue, Philippe Auger est donc retourné sur le Larzac afin de recueillir plus d’éléments et tenter de définir si l’attaque est imputable au loup ou à des chiens fugueurs, « comme c’est malheureusement trop souvent le cas. Le gros souci de l’élevage en plein air ce sont les chiens. Ils en ont marre de leurs croquettes, partent en goguette et s’amusent quelquefois avec les animaux d’élevage, explique-t-il. Depuis le début de l’année, la majeure partie des attaques constatées sur le secteur est à mettre au crédit des chiens ; c’est un gros problème, car pour l’éleveur, à moins de retrouver ses maîtres, pas question de se faire dédommager. Alors que si c’est un loup, il y a un fonds de compensation », précise l’agent qui dispose de moyens sûrs pour vérifier ses dires, comme l’écartement entre les canines, ou encore les différentes traces relevées sur place.
« Un loup, en général, ne fait pas le déplacement pour rigoler. Or, là, la brebis tuée n’a été que très partiellement consommée et celle qui est blessée ne l’est que très légèrement...»
Pour autant, samedi soir, malgré le temps passé sur place et tous les éléments réunis, il n’était toujours pas possible pour les agents de l’ONCSF de donner une réponse catégorique. « C’est trop tôt. Car même si cela nous fait penser à une attaque de chien, l’acte d’un loup n’est pas encore totalement exclu. » Les agents ont donc mis sous scellés les différents prélèvements et les photos réalisées sur la carcasse de l’animal tué.
Ils seront joints au rapport qui arrivera lundi matin sur le bureau du responsable de la DDT à Rodez. À charge pour lui de faire suivre le tout au centre national d’étude et de recherches appliquées du réseau loup. La réponse définitive ne sera donnée que dans plusieurs jours.

Attaque de brebis sur le Larzac : ce n'était pas un loup !

Le 05 mai à 16h18 | Mis à jour le 05 mai
  • Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup.
    Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup. ( Eva Tissot )
  • Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup.
    Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup. ( Eva Tissot )
  • Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup.
    Le troupeau a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon les services compétents, il ne s'agirait donc pas d'un loup. ( Eva Tissot )
Les résultats des analyses sont tombés ce mardi après-midi : le troupeau de brebis attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi dernier sur une exploitation de Sainte-Eulalie-de-Cernon ne l'a pas été par un loup. C'est en tout cas ce que laissent entendre les expertises, et notamment l'analyse de la dépouille.
Conformément aux dispositions du plan national d'action sur le loup, ce dossier avait été soumis à l'expertise de la cellule spécialisée en matière de grands prédateurs de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui a procédé à son analyse.
Elle est venu confirmer les premières constations faites sur place par les techniciens dès l'attaque perpétrée, puisqu'elle révèle que le mode opératoire ne présentait pas les caractéristiques du loup (pas d'os long brisé, pas d'ouverture de la cage thoracique avec prélèvements des viscères abdominaux ou laine arrachée).Seuls les plans musculaires supérieurs ont été consommés.


À Campagnac, vingt et une brebis victimes d’une attaque - de chiens errants

À Campagnac, vingt et une brebis victimes d’une attaque - CentrepresseAveyron.fr

À Campagnac, vingt et une brebis victimes d’une attaque

Le 09 juin à 07h00 par PH.H.
Lundi, en fin de matin, Hélène Crouzet a dégagé les cadavres de ses bêtes.
Lundi, en fin de matin, Hélène Crouzet a dégagé les cadavres de ses bêtes. (Philippe Henry)
Entre colère et amertume. Hélène Crouzet, éleveuse d’un cheptel de quelque 500 brebis destinées à la production de roquefort, n’a pu que déplorer les dégâts causés par l’attaque de son troupeau dans la nuit de dimanche à lundi.
Une brebis rentrée seule à la bergerie, peu avant 8 heures, a alerté l’éleveuse qui s’est alors rendue dans son pré, quelques centaines de mètres en amont de la ferme familiale, à Campagnac, au lieu-dit Le Ginou.Les dégâts sont considérables: huit de ses animaux ont été tués, treize blessés. Le troupeau comptait quarante-quatre bêtes.
«C’est difficile de se lever le matin et de se dire que le fruit de notre travail va être perdu», lâche, dépitée, Hélène Crouzet. D’autant que «le reste de mon troupeau va être affecté par cette attaque. Les bêtes ont été stressées et beaucoup de celles qui ont été blessées ne survivront pas».
«Les propriétaires de chiens doivent se montrer responsables»
Laissées en pâture dans le pré une grande partie de la journée et de la nuit, les brebis ont été attaquées par un ou plusieurs canidés. Chiens ou loups ? La question restait entière, hier, alors qu’un fonctionnaire de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est venu relever, sur place, les traces de crocs sur le cadavre des bêtes.
Une étape indispensable pour déterminer la nature des morsures, et donc de l’animal mis en cause mais également pour lancer la procédure d’indemnisation. Toutefois, selon les toutes premières constatations, les brebis auraient été attaquées par des chiens errants agissant en meute de trois ou quatre individus.
«IIs risquent de revenir la nuit suivante ou le jour d’après»
«Il ne faut pas crier au loup, mais le problème est là, constate Jean-Michel Ladet, le maire de Campagnac qui s’est rendu sur place dans la journée.Si ce sont des chiens errants, les propriétaires doivent se montrer responsables et tenir leurs animaux enfermés ou sous surveillance.» Les gendarmes ont rapidement fait passer la consigne aux agriculteurs du secteur de surveiller leurs animaux et, si possible, de les rentrer à la bergerie. Car là où les prédateurs sont passés à l’attaque, «ils risquent de revenir la nuit suivante ou le jour d’après», assure un éleveur du coin.
De plus, les attaques de troupeaux sont courantes dans cette partie de l’Aveyron, limitrophe avec la Lozère: à Sainte-Eulalie-de-Cernon, par deux fois au mois de mai, et environ une quinzaine en quelques semaines sur le Larzac. Il y a bientôt un an, une attaque avait déjà eu lieu sur la commune de Campagnac où des agnelles avaient été tuées.
Cette nouvelle hécatombe désespère les éleveurs locaux qui appellent les pouvoirs publics à prendre «des mesures efficaces pour résoudre ce problème»«On ne peut plus travailler dans ces conditions, déplore Hélène Crouzet. Désormais, tous les matins, je vais être angoissée à l’idée de retrouver mes bêtes égorgées.»

dimanche 28 juin 2015

ATTACHEZ OU ENFERMEZ VOS CHIENS DE TROUPEAU APRES LE TRAVAIL !!

Il y a une dizaine de jours ,mon voisin a monté son troupeau de 500 brebis sur un alpage lui appartenant 
, gardé en filet , pendant la nuit du 5 ème jour le troupeau a été attaqué , une dizaine de brebis égorgées 
,plusieurs gravement blessées et plus de 50 encore non récupérées ,égarées de partout .....évidement 
on pense et surtout on crie au loup ! Et bien non pas cette fois ! Ce n'était que les 3 chiens des jeunes 
bergers gardant plus haut sur un autre alpage qui ont fait "une virée nocturne" , un border ,un croisé 
border labrit et un beauceron croisé border.......juste leurs chiens qui une fois le troupeau rentré pour la 
nuit ne sont pas attachés ou enfermés et hélas c'est très fréquent.......
Donc ATTACHEZ OU ENFERMEZ
 vos chiens de troupeau pour la nuit ou même en journée une fois le travail terminé !!!!

PARTAGEZ MERCI !!!!

samedi 27 juin 2015

1,2,3 ...... 15 moutons présenté par Marleine — KissKissBankBank

1,2,3 ...... 15 moutons présenté par Marleine — KissKissBankBank

Présentation détaillée du projet

Marleine Lefevre (29 ans) et Lilian (3 ans et demi) – dans une petite bourgade au fin fond de l’Aude :  BUGARACH.

Mon histoire

Éleveuse de formation, j’ai un Bac Conduite et Gestion d’une Exploitation Agricole (CGEA).
J’ai été bergère en estive, dans les Hautes Pyrénées, 1700 brebis et des souvenirs impérissables.
Plus tard j’ai été bergère a l’année, dans une exploitation composée de 500 mères tarasconnaises, j’y ai acquis une sacrée expérience. Sur la gestion de troupeaux, La vente directe, les soins et l’alimentation, j’ai aussi découvert, un métier passionnant.
Ma deuxième passion est complémentaire de la 1ere : le dressage de chiens de berger.
J’ai pris la décision, de me former dans ce domaine, tout en restant en contact avec les brebis et le monde agricole. En 2013, Gerard Lalande et Sophie Colladant, grands dresseurs de chiens de berger, connus et reconnus dans le milieu, m’ont faits confiance et m’ont accueilli chez eux, sur le bassin d’Arcachon (33) pour un an de formation !
1 an en immersion totale, dans le milieu du dressage de chiens, éducation des bases, et dressage de chiens de berger, que ce soit pour des agriculteurs ou des compétiteurs.


Retour a Bugarach !

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En 2014, je suis rentrée dans mon « pays », et j’ai animée ma première formation en en mon nom.
Native de la Haute Garonne, Bugarach est devenu mon pays tout simplement parce que je m’y sens bien et que la commune propose un cadre de vie idéale pour élever mon fils.
J’ai trouvée sur cette petite commune, outre le paysage qui m’émerveille chaque matin, un village accueillant, une mairie ouverte aux projets nouveaux et qui me fais confiance avec un prêt de terres pour pouvoir démarrer mon projet. La commune comporte des agriculteurs avec des élevages en agriculture paysanne, de la vente directe et de l’entraide, une petite école, un marché de producteurs locaux tous les vendredi soir de juin à septembre, une association culturelle fortement portée par les habitants, un café où il fait bon se retrouver. Une dynamique très forte dans laquelle je me suis bien implantée.

On trouve à Bugarach, des maraichais, un éleveur de chèvres et des éleveurs  de vaches à viande.
Il manque un éleveur de brebis, dans ce petit pays qui avant était parcourus principalement par ces petits ruminants.
Mon idée étant de re-développer sur ce territoire de montagne sèche une production à petite échelle, de brebis et de chiens de troupeaux.

Des brebis, oui mais lesquelles ?

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Dans l’Aude la race locale est la Rouge du Roussillon. Je désir accueillir un troupeau de Tarasconnaise, non pas que je veuille faire dans le folklore, mais c’est une race que je connais sur le bout des doigts et que j’affectionne pour son comportement. C’est une brebis, rustique, qui sait se « débrouiller ». Bonne mère, elle sait élever son agneau en plein air, c’est aussi une bonne marcheuse et une brebis endurante.
Je souhaite démarrer avec un petit lot de 15 brebis pour le moment et augmenter petit à petit, que ça me laisse le temps de m’organiser au niveau travail et gestion des pâturages, sans avoir à délaisser mon fils ! Oui parce qu’étant seule à élever Lilian, il me faut un projet à notre mesure, sans voir trop gros pour pouvoir l’assumer correctement!
Le but d’avoir des brebis, c’est avant tout de produire des agneaux de qualité, bio et de les vendre en direct aux consommateurs.
A Bugarach il n’y a plus d’éleveurs de brebis et j’aimerais relancer ce type de production, les brebis permettraient de ré-ouvrir certains milieux et pourraient passer derrières certains troupeaux de vaches. Ovins/bovins sont complémentaires et les éleveurs bovins ont bien compris qu’avoir un troupeau de brebis qui vient manger après les vaches, permet de mieux entretenir les parcelles.
Et puis les brebis c’est ma passion première, j’aime leur contact et m’en occuper. Faire naitre des agneaux, les soigner, les élever et participer à une production en circuit court. Des petites productions locales pour courcircuiter à notre façon les grosses productions industrielles et ainsi proposer une meilleure qualité de viande et un respect de l’environnement.


Mes chiens !

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Ils sont 6 actuellement :
4 border collie, Astuce (retraitée largement méritée), Djuncky (mon bras droit et champion), Fouine (sur les traces de son père Djuncky) et Fada (en apprentissage).
1 beauceronne, Dzigane.
Et une petite croisée qui chasse la gamelle, Pyréne.

Mes borders Djuncky et Fouine participent à des concours « spécial border », Djuncky a fait plusieurs coupe de France, et a été 6 eme au championnat d’Europe en 2014. C’est un bon chien, qui est autant performant en concours qu’en montagne ou dans divers travaux agricoles.
Je suis d’ailleurs souvent sollicitée par des voisins et amis qui n’ont pas de chiens, pour aller rassembler leurs brebis avec Djuncky et Fouine.
Fada est une chienne que j’ai récupéré il n’y a peu de temps, elle est actuellement en dressage. Quant à la beauceronne, toute jeune aussi, son dressage est aussi en cours et je souhaiterais faire avec elle des concours dit « inter race ».

 Djuncky et fouine  m’aide aussi lorsque j’anime des stages « chiens de troupeaux », ils sont là en renfort des jeunes chiens en dressage et sont prêts à chaque instant pour récupérer un lot de brebis perdu par un jeune chien ou conducteur en manque d’expériences.
Je ne pourrais me passer d’eux ! Ils me sont d’une aide précieuse.

Transmettre !

Former les gens à dresser leurs chiens et  savoir les utiliser que ce soit pour le travail de tous les jours ou pour les concours.
Animer des formations me passionne et répondra a un véritable besoin des agriculteurs locaux. Savoir tirer le meilleur de chaque chien, exploiter ses qualités et corriger ses défauts. Que ce soit des border collie, des beaucerons ou toutes autres races de chiens de berger.
Des cours d’une demi-journée, à un stage d’une semaine complète pour approfondir.



À quoi servira la collecte ?


C’est pour cela que j’ai besoin de vous !
Vous qui vous sentez concernés


Vos dons serviront à m’aider à acheter mes 15 premières brebis.

100 € x 15 = 1500 €
Un poste a clôture avec panneau solaire.
400 €
200€ pour les premiers frais veterinaire (prise de sang, vermifuge)

J’ai déjà financé, 6 filets à brebis d’occasion mais en bon état.
40 € x 6 = 240 €

Si jamais vos dons dépassent la somme souhaité, cela me servira à :
- clôturer en fixe la grande parcelle que la mairie m’a mise à disposition.
- acheter un bélier (en attendant on m'en prêtera un)
- acheter un petit tunnel d'occasion pour pouvoir abriter mes brebis en hiver.

Je me donne 2 ans pour arriver à un nombre correct d’animaux, au début ce sont les formations de chiens évidement qui me feront surtout une rentrée d’argent, afin de pouvoir réinvestir pour mon élevage de brebis.
Un coup de pouce pour lancer la machine m’aidera énormément !


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Marleine
cela fais maintenant 20 ans que j'ai découvert le monde de l'elevage, du pastoralisme et de du dressage de chiens de berger, j'ai réellement envie d'en faire mon métier. Il est temps pour moi de me lancer dans l'aventure.

Témoignage: «Impossible de cohabiter avec le loup» - Suisse - lematin.ch

Témoignage: «Impossible de cohabiter avec le loup» - Suisse - lematin.ch

«Impossible de cohabiter avec le loup»

TÉMOIGNAGE
  
Freddy Chevrier est éleveur de moutons à Evolène (VS). Pour lui, le concept loup tel qu’appliqué aujourd’hui est incompatible avec son quotidien.
Par Melina Schröter. Mis à jour à 09h11 33 Commentaires
Pour Freddy Chevrier, les alpages escarpés du Valais rendent illusoire la protection des troupeaux contre le loup.
Pour Freddy Chevrier, les alpages escarpés du Valais rendent illusoire la protection des troupeaux contre le loup.
Image: sedrik nemeth

Loup ou mouton? Qui est à sa place en montagne?

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Quand il entre dans l’enclos, une marée de moutons se rue sur Freddy Chevrier, dans l’attente d’un morceau de pain. «Ça n’est pas comme des animaux domestiques. Mais ce sont nos bêtes, elles sont nées chez nous, on s’est levés la nuit pour les agnelages. Et une partie n’ira pas à la boucherie, on les garde pour renouveler le troupeau. Ce n’est pas de l’argent qu’on veut, c’est nos bêtes.»
Après la confirmation la semaine dernière que c’était bien le loup qui avait dévoré trente moutons dans le val d’Hérens entre mai et juin, l’éleveur a décidé de témoigner de son quotidien. Parce qu’il a l’impression de ne pas être entendu par ceux qui décident des lois et du concept loup. «Ils ne viennent pas ici, voir nos alpages, notre travail. Leurs exigences de protection sont tout simplement inapplicables dans beaucoup de régions du Valais, pour des raisons topographiques, financières et de masse de travail. La plupart des éleveurs travaillent seuls ou avec un berger pour ceux qui en ont les moyens. Il y a les foins à faire en été, le reste des tâches de l’exploitation, c’est impossible de faire ce qu’ils nous demandent.»
Dix-huit pâturages
Propriétaire de 360 têtes, l’Evolénard les fait paître dans dix-huit pâturages au total, dont la plupart sont dans des zones escarpées et en forêt, difficiles d’accès. Ses bêtes en assurent ainsi le nettoyage. «Dans la forêt ou les rochers, dans des zones qui font 1,5?km2, comment voulez-vous installer une barrière électrifiée? Et il y a beaucoup de cervidés ici. Ils se coincent dans les fils et arrachent tout. Il faudrait donc recommencer à chaque fois? Je n’en ai ni le temps ni les moyens.» Selon Freddy Chevrier, qui a repris l’exploitation familiale, l’indemnisation n’est pas non plus une solution. «Encore une fois, on ne veut pas d’argent mais nos bêtes. Et en plus, le système est mal fait. On nous rembourse les animaux retrouvés morts. Mais dans des pâturages comme les nôtres, je ne peux pas chaque soir compter mes moutons. Ni retrouver toutes les bêtes blessées, il y a des endroits inatteignables. Ce n’est qu’au comptage de la désalpe que l’on sait combien il en manque. Mais sans cadavre, pas de dédommagement.»
Selon le moutonnier, les systèmes de protection des troupeaux seraient adaptés à des petits pâturages de plaine, mais pas aux vastes terrains escarpés du Valais. «Les lampes clignotantes sont inenvisageables, avec l’étendue de mes pâturages il en faudrait un camion remorque rien que pour moi, de quoi illuminer tout le val d’Hérens. Même chose pour les chiens. Avec dix emplacements il m’en faudrait dix. Je n’ai pas les moyens de les nourrir ni de les héberger pendant l’hiver. Et avec les chemins touristiques dans la région, il faut faire attention aux morsures. Et garder les moutons la nuit dans un parc électrifié, comme le disent les associations écologistes, n’est pas possible. Le soir, je ne peux pas retrouver 360 bêtes disséminées dans un alpage comme le nôtre. De plus, les moutons mangent la nuit, le soir et le matin. En les enfermant, ils ne prennent pas de poids.» Avant de repartir faire les foins, Freddy Chevrier conclut: «Si on veut des paysans de montagne en Valais, la cohabitation avec le loup est impossible.»(Le Matin)
Créé: 27.06.2015, 09h11