Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


mardi 29 décembre 2015

Le paysan qui résistait à son expropriation tabassé chez lui et laissé pour mort… | Greg Tabibian

[Vidéo] Le paysan qui résistait à son expropriation tabassé chez lui et laissé pour mort… | Greg Tabibian

Dimanche 20 décembre 2015 vers 20 heures 30, l’agriculteur Philippe Layat est agressé à son domicile par trois hommes cagoulés, armés, qui le laissent pour mort après l’avoir frappé. Après trois jours d’hôpital, il témoigne devant la caméra.
Tabassage, bombe lacrymogène sur Philippe (et sur son chien !!!), bâillonné au scotch puissant, tir à l’arme à feu, fouille et saccage de la maison, vol des clés pour sortir par le portail principal…

Philippe Layat raconte son aggression par pascontent-tv
Mais qui est donc Philippe Layat ? La réponse en une minute :

Qui est Philippe Layat ? par pascontent-tv
Pour en savoir plus sur le méthodes illégales d’expropriation à l’encontre de Philippe Layat :

Les méthodes illégales d'expropriation contre… par pascontent-tv
Philippe Layat habite un lambeau de campagne grignoté par une ville qui ne cesse de s’étendre. A Décines, dans l’agglomération lyonnaise, l’éleveur a été exproprié, victime collatérale du chantier du futur Grand Stade de Lyon et de l’OL Land, ce complexe de loisirs et de bureaux rêvé par le patron de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas. L’une des routes qui mènera au site coupe ses terres en deux. D’un côté sa ferme, de l’autre les pâturages de ses moutons.
Depuis l’annonce de son expropriation, en 2012, il n’a cessé de se battre contre le Grand Lyon, la communauté urbaine responsable des travaux de voirie. Il a même fini en garde à vue. Trois fois. La faute à un caractère bien trempé. Avec son avocat Etienne Tête, également conseiller municipal et régional Europe Ecologie-Les Verts, il a épuisé tous les recours. Les travaux, eux, avancent inexorablement. Tout doit être prêt pour l’Euro 2016 de football.
A bientôt 60 ans, l’homme est « dégoûté », « dépité ». A qui profite ce crime ? Quel est le mobile (intimidation, le faire taire, le faire déménager) ? Une chose est sur : la carte bleue, pourtant bien en vue, n’a pas été volée alors que les agresseurs exigeaient de l’argent…
POUR SOUTENIR PHILLIPE LAYAT, C’EST ICI : https://goo.gl/PHVRh1

samedi 19 décembre 2015

Bulletin ESN: Automne 2015 | Shepherd Net

Bulletin ESN: Automne 2015 | Shepherd Net


Chers amis,
Chers bergers et éleveurs,
Les troupeaux sont redescendus des hautes plaines et se préparent pour l’hiver. Des négociations sur le climat se sont tenues à Paris, mais les résultats de celles-ci sont prédits insuffisants pour éviter que le réchauffement climatique atteigne des niveaux dangereux. La réalité fait déjà état d’un temps plus sec, de sécheresses plus fréquentes, et d’écosystèmes perturbés. Les agriculteurs du monde entier sont les premiers touchés par le réchauffement de la planète. Bien que l’agrobusiness soit fortement responsable d’émissions de gaz à effet de serre à cause d’une agriculture intensive et de l’utilisation de produits chimiques, le pastoralisme représente une agriculture respectueuse de l’environnement pouvant nourrir tout le monde sans affecter le climat. Stop au productivisme ! La transhumance, le nomadisme, l’élevage extensif représentent non seulement des pratiques durables, mais aussi une diversité de cultures et de traditions anciennes dans le monde entier. En ces temps de repli sur soi, les éleveurs proposent une compréhension du monde reposant sur des valeurs d’ouverture, d’adaptabilité et de relations en harmonie avec la nature. C’est pourquoi le réseau ESN se bat pour la préservation du pastoralisme et du mode de vie des bergers européens, mais aussi, à une échelle mondiale, en tant que section régionale de l’Association Mondiale pour les Peuples Indigènes Mobiles (WAMIP – World Alliance of Mobile Indigenous Peoples). Suite au plan d’action déterminé en juin dernier, à Coblence, par nos organisations membres, nous œuvrons à la tenue d’une réunion internationale sur la prédation en 2016. En attendant, retrouvez les actualités pastorales de cet automne.
— L’équipe du réseau ESN

Allemagne

Débat public sur le cas du loup
Le membre du réseau ESN Bundesverband Berufsschäfer (BVBS) a organisé un atelier nommé « Des clôtures contre les loups » le 10 octobre à Bettenfeld, dans le Rhénanie-Palatinat.
Les bergers présents ont longuement débattu de la question du loup et du projet de gestion des loups en Allemagne, qui met en place la provision de fonds pour des mesures de protection et des compensations dans des zones où la présence de loups est connue.
Dans un communiqué public, le BVBS a déclaré que « les populations de loups en Europe sont revenues à un point où cette espèce n’est aujourd’hui plus menacée d’extinction. La convention de protection internationale ne devrait donc plus s’appliquer aux loups ». Bien que le plan de gestion prévoie déjà des dispositions pour éliminer les loups s’approchant fréquemment d’implantations agricoles ou de jardins d’enfants, le BVBS tire la sonnette d’alarme : « il ne faut en aucun cas apprivoiser ou nourrir des loups, car ils pourraient alors ne plus craindre l’homme ». Il faut éviter le croisement de loups hybrides. Les conséquences d’un tel trafic ne doivent absolument pas être négligées.

Région des Samis

Anniversaire du Centre International de Renniculture et de l’Association Mondiale des Renniculteurs
En novembre, le Centre International de Renniculture (ICR) et l’Association Mondiale des Renniculteurs (WRH) ont célébré leur anniversaire à Yakoutsk – 10 ans pour l’ICR et 25 ans pour la WRH. À cette occasion, un séminaire a été organisé et une partie de l’équipe de l’ICR et la WRH se rendra à Tcherski, un petit village de la république de Sakha, au nord-est de la Russie. Là-bas, des réunions avec l’Université arctique se tiendront pour rencontrer des renniculteurs, et une semaine sera consacrée à la nourriture traditionnelle en relation avec le projet EALLU.
Le projet EALLU « Jeunesse rennicultrice, Adaptation au changement climatique et Culture alimentaire » a été promu par le Comité de Travail du Conseil Arctique pour le Développement Durable à l’issue de la présidence canadienne en 2015. EALLU est un terme same signifiant « bétail ». L’objectif du projet EALLU est d’étudier la culture alimentaire des renniculteurs au travers du savoir traditionnel, l’adaptation au changement climatique et la jeunesse. L’EALLU allie travail académique, éducation, séminaires et culture alimentaire dans toute l’Eurasie et repose sur l’idée que l’implication de jeunes indigènes et le savoir traditionnel sont essentiels pour assurer un avenir durable dans la région arctique.

Espagne

Lutte des bergers pour le maintien des pâturages boisés dans la PAC
Suite à une pétition lancée par le membre du réseau ESN FEP (Fédération espagnole de Bergers) pour le maintien de l’éligibilité des pâturages boisés aux subventions de la PAC, un rapport détaillé a été publié conjointement par la Plateforme espagnole pour l’élevage extensif et le pastoralisme et par le Forum européen sur la préservation de la nature et le pastoralisme (European Forum on Nature Conservation and Pastoralism, EFNCP). Ce rapport réfute les arguments avancés par les auditeurs européens et les autorités espagnoles pour limiter les subventions pour ces terrains.
Des milliers d’agriculteurs espagnols ont subi des réductions ou des annulations de subventions pour des pâturages éligibles actifs depuis des années. La décision unilatérale des autorités espagnoles découle d’inspections menées par la Commission européenne, qui a demandé pendant plusieurs années la réduction de subventions directes au titre du premier pilier de la PAC pour les pâturages très boisés (arbres et arbustes). Pour faire face aux sanctions imposées par la Commission, l’Espagne limite drastiquement l’éligibilité des pâturages boisés.
Le « Rapport de l’éligibilité aux subventions directes de la PAC des pâturages boisés espagnols » remet en cause les bases techniques et scientifiques de ces décisions. Il révèle également que l’exclusion des pâturages boisés n’est pas conforme aux nouvelles réglementations européennes, qui prévoient d’exclure uniquement les pâturages non broutés.
Plus tôt cette année, la forte mobilisation d’associations pastorales locales telles que la FEP a mené à la signature par 60 organisations d’une pétition destinée au Directeur Général de l’Agriculture de la Commission européenne, Jerzy Bogdan Plewa, afin de l’informer des problèmes causés par ses auditeurs.
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Photo © Francisco Marquez

Ailleurs dans le monde

Mongolie : la collaboration de l’État et de l’OIE pour préserver le pastoralisme
Dans un récent communiqué de presse faisant suite à la venue en France du président de la Mongolie Tsakhia Elbegdorj en novembre, Bernard Vallat, le Directeur Général de l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), a déclaré que l’OIE s’engageait à soutenir l’amélioration des services vétérinaires et des mesures de préservation du pastoralisme en Mongolie au travers d’une conférence de haut niveau sur le pastoralisme et les civilisations nomades en 2016, parrainée par le président mongole et l’OIE.
La Mongolie a une forte tradition pastorale. Ses communautés agricoles traditionnelles ont développé un immense ensemble complexe de connaissances sur la gestion de leur bétail (principalement des yacks). Aujourd’hui, ce mode de vie est menacé par les mêmes risques auxquels le pastoralisme est confronté dans toutes les régions du monde. L’objectif majeur de l’accord est d’apporter un soutien à la résistance des communautés pastorales mongoles et à leur savoir traditionnel, qui fait partie de l’héritage de l’humanité, en améliorant les soins apportés aux animaux.
Traduction réalisée par Caroline Halap et révision réalisée par Morgane Salou, au nom de l’initiative PerMondo. L’agence de traduction Mondo Agit a contribué à cette traduction de l’anglais.
Logo Mondo Agit Logo PerMondo


jeudi 17 décembre 2015

Roumanie : 4 000 bergers protestent contre une loi limitant le nombre de chiens de troupeaux




























Ils sont environ 4 000 bergers en colère à manifester, mardi 15 décembre devant le Parlement roumain, à Bucarest, contre une loi limitant notamment le nombre de chiens de troupeaux. Les manifestants se sont rassemblés devant le Parlement en exigeant l'abrogation de ce texte.
Vêtus de peaux de moutons et brandissant des sonnailles (petites cloches), certains d'entre eux ont escaladé le mur entourant le palais du Parlement. D'autres ont forcé l'une des portes d'accès, débordant les forces de l'ordre.

Une loi destinée à protéger le gibier

"Nous ne pouvons pas garder les moutons avec seulement un ou deux chiens pour toute une bergerie, comme le prévoit la loi. Si un loup vient la nuit, il peut tuer plusieurs moutons et provoquer des dommages importants", lance un manifestant.
Une loi récemment entrée en vigueur prévoit que "les troupeaux peuvent être gardés par un seul chien en zone de plaine et par un maximum de trois en zone montagneuse". Ce texte, destiné à protéger le gibier, interdit en outre le pâturage entre début décembre et fin avril, sous peine d'amendes pouvant aller jusqu'à 35 euros.



mardi 8 décembre 2015

Communiqué de Presse du 20 Octobre 2015: Fièvre Q et Lymphome

Des chercheurs de l’IHU Méditerranée Infection ont identifié un lien entre le développement du cancer des ganglions (lymphomes B non hodgkiniens) et la fièvre Q qui est une infection causée par la bactérie Coxiella burnetii. Dans cet article paru dans la revue Blood, les scientifiques ont rapporté 11 cas de patients ayant développé ce type de cancer après avoir été infecté par la bactérie. Ils ont objectivé la présence de cette bactérie vivante au sein même des ganglions cancéreux et ont retrouvé une augmentation de la fréquence de ces lymphomes parmi les patients infectés par cette bactérie.

http://www.mediterranee-infection.com/article.php?laref=456&titre=communique-de-presse-du-20-octobre-2015-fievre-q-et-lymphome
 


doc inserm
Un lien entre le développement du cancer des ganglions et la fièvre Q 
Alors qu’il était connu depuis longtemps que les patients présentant un cancer des ganglions développaient plus fréquemment une infection persistante à Coxiella burnetii, l’équipe du Professeur RAOULT a montré pour la première fois que l’infection par cette bactérie favorisait l’apparition du lymphome. 

L’investigation a débuté à partir du cas d’un patient, chasseur, qui a présenté une infection persistante à Coxiella burnetii au niveau de l’aorte, ce qui a été nécessité une opération en urgence et l’instauration d’un traitement antibiotique (Melenotte, Lancet, 2012). Le patient a présenté une excellente évolution de son infection. Cependant, les ganglions qui étaient au contact de l’aorte n’ont cessé d’augmenter de volume et finalement la biopsie d’un de ces ganglions a permis de diagnostiquer un cancer. .......................

Cette étude confirme ainsi le lien entre infection et cancer et ouvre de nouvelles perspectives à la fois pour la prise en charge des patients avec un cancer des ganglions ou pour ceux infectés par la fièvre Q.

Enfin les chercheurs ont pu mettre en évidence que la bactérie, après avoir infecté certaines cellules immunitaires, était capable de paralyser l’immunité naturelle anti-tumorale. Ce qui représente un mécanisme complètement nouveau dans le lien entre bactérie et cancer. 

http://www.paca.inserm.fr/actualites/un-lien-entre-le-developpement-du-cancer-des-ganglions-et-la-fievre-q
 



Coxiella burnetti : de la fièvre Q aux lymphomes

Leurs résultats montrent que le risque de développer un lymphome diffus à grandes cellules B étaitenviron 25 fois plus élevé parmi ces patients que dans la population générale. Au-delà de la corrélation statistique, les chercheurs ont montré que le risque de lymphome était d’autant plus élevé que l’infection était concentrée dans un foyer et de manière persistante.

Selon les auteurs, ces résultats devraient encourager les médecins à surveiller le développement potentiel d’une tumeur chez les patients qu’ils traitent pour une fièvre Q, de manière à intervenir le plus rapidement possible sur un cancer peu avancé.
R. D.

http://www.fondation-arc.org/Actualites/coxiella-burnetti-de-la-fievre-q-aux-lymphomes.html
 
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vendredi 27 novembre 2015

Des clés pour embaucher un salarié

Des clés pour embaucher un salarié


Des clés pour embaucher un salarié

Bien qu’il apporte une solution à la contrainte travail en élevage, le salariat fait souvent peur. Voici quelques conseils pour réussir l’embauche.
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Le salarié ne doit pas être vu comme une charge mais
comme un investissement sur une exploitation.
Le salarié ne doit pas être vu comme une charge mais comme un investissement sur une exploitation. - © D. Hardy
"On parle souvent du coût du salariat de manière négative, s’étonnait Serge Figon, du Cerfrance Haute-Loire lors d’une conférence au Sommet de l’élevage.Pourtant un salarié ne doit pas être une charge au regard de qu’il peut apporter sur l’exploitation. C’est un investissement pour l’avenir ! » À condition de bien réfléchir son recrutement.

  • Vaincre ses a priori
Les éleveurs ont souvent des a priori sur l’embauche d’un salarié. L’un d’eux repose sur le sentiment qu’ils ont des horaires « anormaux », ce qui ne saurait convenir au cadre d’un emploi salarié. Pourtant, il existe bien d’autres secteurs ayant recours à des salariés malgré des horaires difficiles (restauration, transport…). Des outils existent pour s’adapter aux contraintes du travail agricole et faire face à des pointes de travail ponctuelles comme les agnelages en élevage ovin : annualisation, modulation du temps de travail… Le salarié n’est pas obligé de faire 8h-12h et 14h-17h toute l’année !

  • Anticiper son financement
Mieux vaut réfléchir en amont à la manière dont on pourra financer le salaire à long terme. L’arrivée du salarié doit permettre d’augmenter la troupe ovine, développer un atelier complémentaire, ou améliorer les résultats technico-économiques de l’exploitation. Pour fidéliser un employé, il faut un salaire à la hauteur du travail fourni. Un intéressement au résultat est une bonne manière de motiver le salarié. Mais il faut raisonner en charge nette. Si l’on est imposé au régime réel, penser que ces charges salariales sont déductibles du résultat. Il existe aussi des dispositifs d’exonération.

samedi 14 novembre 2015

Eco pâturage cherche berger

Bonjour à tous ,

Je travaille dans une entreprise de parcs et jardins , en région Toulousaine.

Dans le cadre du développement de la société et de l'éco pâturage auprès de nos clients public/ privé , 
nous cherchons à recruter notre premier berger ,pour suivre et gérer le suivi de nos ovins en éco pâture .

Race '' Solognote ''.

Issu du domaine agricole , vous avez une expérience confirmée en ovins , le CAPTAV , vous avez un 

chien , vous êtes autonome ...

Vous savez conduire les ovins , poser les clôtures et les déplacer , vous êtes force de proposition .

Vous connaissez un peu le domaine de l'entretien des espaces verts ...

Pour le début d'année 2016 , 

Nous emploierons un berger en CDD débouchant sur un CDI .

Vous serez amené a vous déplacer entre Toulouse , Auch , Albi et jusqu'au Pyrénées 65 . Mais centré au

 Nord est de Toulouse .

Si vous voulez être de ce projet , 


contactez-moi par mail dans un premier temps ..

CV expérience , motivation .....

faure.lucky@orange.fr
URGENT :

Association de berger(e)s travaillant sur le problème de 

harcellement ,agressions dans le métier cherche appel à témoins et

idées d'actions sur ce sujet. 

Contact :  mail 

bergersalpesdusud@gmail.com

                                                             ***********

Association de berger(e)s cherche volontaires pour participer à des spots filmés ,dans l'idée de créer le 

Site du Petit Manuel du Berger , se signaler à Francine , aspirassociation@gmail.com Merci


                                                                ****************


Association de berger(e)s cherche témoignages et astuces pour moins forcer ,soigner- avec illustrations 

,images ,croquis . A envoyer avant le 15 décembre 2015 sur : aspirassociation@gmail.com , le but est de

réaliser un "Petit Manuel pratique du berger "

jeudi 12 novembre 2015

Forum Forum Petits Ruminants

Forum Forum Petits Ruminants

Forum Petits Ruminants

Revue spécialisée pour les éleveurs et les détenteurs de moutons, de brebis laitières, de chèvres, de cervidés et de chiens de protection des troupeaux.

Propose des articles rédigés par des professionnels issus des secteurs de l'enseignement, de la recherche ou de la vulgarisation

  • sous une forme claire et axée sur la pratique
  • sur les thèmes de management, l'affouragement, de la garde et de la santé
  • prestations supplémentaires en ligne

Forum en ligne

Depuis un an, outre la version papier, vous pouvez lire confortablement votre revue en ligne via le domaine réservé aux membres du site Internet de Forum. Pour y accéder, il suffit d’y introduire votre numéro d’abonné (en-dessus de l’adresse sur l’emballage d’envoi de Forum) ainsi que le numéro postal d'acheminement de votre lieu de domicile.

Du colostrum congelé de bonne qualité pour sauver des veaux et des agneaux

Du colostrum congelé de bonne qualité pour sa11 novembre 2015

Du colostrum congelé de bonne qualité pour sauver des veaux et des agneaux

Beaucoup plus efficace que les substituts de colostrums du commerce, le colostrum de vaches, brebis ou chèvres congelé est très pratique à utiliser.
Le colostrum a pour particularité une teneur en protéines de l’ordre de 100 à 200 g par litre contre 35 à 40 g pour le lait. Parmi ces protéines, les immunoglobulines de type G (IgG) représentent près de 80 % des immunoglobulines colostrales.
Les mesures réalisées sur les colostrums de brebis et de vaches montrent une très grande variabilité, certains colostrums n’étant pas de qualité suffisante pour couvrir les besoins d’un veau ou d’un agneau. Inutile alors de le conserver dans l’objectif de complémenter des nouveaux nés qui n’en ont pas reçu suffisamment !

 

80 % des colostrums de brebis allaitantes sont de bonne qualité

 

Les références¹ disponibles sur le colostrum de brebis révèlent une hétérogénéité entre les brebis, qui semble indépendante de la race. Dans cette étude, 18 % des brebis de races allaitantes présentent un colostrum dosant moins de 50 g d’IgG par litre, c'est-à-dire considéré de qualité médiocre. Près de la moitié des échantillons révèle un colostrum de bonne qualité et 30 % d’entre eux sont d’excellente qualité, c'est-à-dire supérieur à 100 g d’IgG par litre (graphique 1).

Graphique 1 : qualité du colostrum de première traite de brebis de races allaitantes
(Cliquez sur le graphique pour l'agrandir)
Source : CIIRPO, Fédatest, UMT SPR 2013

La grille d’appréciation de la qualité d’un colostrum :
  • Moins de 50 g d’immunoglobulines de type G (IgG) par litre : qualité médiocre
  • Entre 50 et 100 g d’IgG par litre : bonne qualité
  • Plus de 100 g d’IgG par litre : excellente qualité

 

Plus de la moitié des colostrums des vaches Holstein serait de qualité insuffisante

 

Selon de récentes références (graphique 2), le colostrum de première traite de vaches laitières de race Holstein s’avère de qualité plus médiocre avec 57 % qui affichent un taux d’IgG très insuffisant. Ce type de colostrum, mérite par conséquent d’être évalué en matière de qualité avant d’être congelé et de constituer un stock pour compenser un manque de colostrum d’une mère venant de mettre bas.


Graphique 2 : qualité du colostrum de première traite de vaches laitières Holstein
(Cliquez sur le graphique pour l'agrandir)
 
Source : source Y Le Colzer, non publié

La grille d’appréciation de la qualité d’un colostrum :
  • Moins de 50 g d’immunoglobulines de type G (IgG) par litre : qualité médiocre
  • Entre 50 et 100 g d’IgG par litre : bonne qualité
  • Plus de 100 g d’IgG par litre : excellente qualité

 

Peser le colostrum pour s’assurer de sa qualité

 

Afin de tester la qualité du colostrum, deux outils peuvent être utilisés : le pèse colostrum et le réfractomètre. Le pèse colostrum a été étalonné en production bovine.  Cet outil est un bon moyen pour discriminer les « bons » et les « mauvais » colostrums. Son prix indicatif est de 27 € HT et on peut le trouver dans les coopératives d’approvisionnement en matériel d’élevage. Mais attention, sachez que l’échelle utilisée en production bovine n’est pas valable pour les ovins. La limite qualitative fixée à 50 g par litre est en réalité de 75 g par litre pour les ovins.
Le réfractomètre est d’un coût plus élevé (de 40 à 200 € selon qu’il s’agisse d’un réfractomètre optique ou numérique). La limite entre les « bons » et les « mauvais » colostrums se situe à 24 % Brix.

 

De 2 à 4 litres pour un veau, 200 à 400 ml pour un agneau

 

Si l’estimation de la qualité du colostrum donne de précieuses indications, elle ne suffit pas à donner des leviers d’amélioration du taux de mortalité des veaux ou des agneaux. Il manque en effet un autre élément clef : le nouveau né a-t-il suffisamment bu de colostrum et assez tôt après sa naissance ?  Pour le savoir, une prise de sang est nécessaire. La mesure de la concentration sanguine en IgG ou en protéines totales suffit alors à déterminer s’il y a réellement un problème dans l’élevage. Si en savoir plus, vous pouvez contacter votre vétérinaire.

¹ étude réalisée de 2009 à 2013 par l’Institut de l’Elevage et Fédatest dans le cadre de l’Unité Mixte Technologique santé des troupeaux de petits ruminants sur un échantillon de 742 colostrums
Laurence Sagot (Institut de l'Elevage)uver des veaux et des agneaux

mercredi 11 novembre 2015

La dernière vache......

La dernière vache...

De génération en génération, nous pâturions paisiblement. Le fermier était gentil avec nous, il nous soignait quand nous étions

 malades, nous aidait à faire le veau, nous rentrait au chaud pour l'hiver.

Mais les médias sont arrivés... Je pollue trop quand je fait ma proute, je vide la nappe phréatique quand je m'abreuve, et ma


 viande donne le cancer..
.
Les gens bien intentionnés ont décidé de se passer de moi... Ils mangent des légumes génétiquement modifiés, poussés aux 


engrais chimiques et traités aux pesticides. Les préparations sont emballées dans du plastique, de la frigolite ou de

 l'aluminium. On ne sait plus ce qu'on mange disent-ils.

Certains mangent bio, c'est mieux. Comme les rendements sont faibles, on coupe quelques forêts pour compenser. On n'a


 plus besoin de toutes ces forêts puisque je ne polluerai plus.

Le fermier à vendu la prairie à un promoteur immobilier. Ça sent le goudron et les gaz d'échappement, mais c'est toujours 


mieux que la bouse de vache dit le promoteur.

Ils ne ferment pas le chauffage la nuit. Ça pollue un peu, mais ça va aller, vu que je ne ferai plus de proutes.


Ils ont fait un grand parking, c'est mauvais pour la nappe phréatique, mais ça va aller, puisque je ne la viderai plus.


Tiens, ils ont coupé ma haie. On n'entendra plus chanter les oiseaux. Ils ont fait un grand mur à la place et l'ont peint en vert. 


Pour qu'il fasse la photosynthèse je suppose.

Pour que leurs enfants connaissent quand-même la nature, les gens bien intentionnés ont acheté un chien. C'est là que se 


termine mon parcours, dans les croquettes pour chiens. Car les gens bien intentionnés ne lisent pas les ingrédients des 

aliments pour chien paraît-il.

Bonne chance à vous les humains. Je vous quitte. J'étais la dernière génération...


Jacques Collette

mardi 10 novembre 2015

Deux livres sur les bergers et l'alpage

Deux livres sur les bergers et l'alpage

Deux livres sur les bergers et l'alpage

Deux récents ouvrages éclairent sur la vie de bergers dans les alpages.
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- © Cardere
Le petit manuel du berger d'alpage se veut le guide pratique du gardien de troupeau, novice ou confirmé. Ce petit livre très bien conçu, au format, poche invite d'abord les bergers à prendre soin d'eux avec des pense-bêtes du matériel à emporter en estive ou des recettes de cuisines faciles. Le guide donne aussi des conseils pour orienter le troupeau en expliquant le comportement du troupeau. L'art de guider les animaux passe aussi par la gestion des chiens mais aussi des prédateurs...
Les premières clés du métier sont aussi livrées avec un lexique du vocabulaire des bergers ou une liste de bonnes adresses. Illustré de schémas et de dessins humoristiques, le manuel explique toutes les facettes de ce mode de vie particulier et de ce métier complexe qui fait appel à de multiples connaissances et qualités humaines. L'écriture du guide a été pilotée par l'Aspir, l'association de soutien aux projets d'interprétation et de recherches sur les activités pastorales, et la Maison du berger de Champoléon (05). Cette première édition est amenée à être améliorée, notamment lors de laRencontre «Atelier des alpages» organisée les 5 et 6 novembre 2015 par l'ASPIR à la Maison du berger.
240 pages - 12 euros - www.cardere.fr
- © Cardere
L'alpage au plurielest un ouvrage dirigé par Bruno Miska, éditeur pastoraliste, Guillaume Lebaudy, ethnologue, et Bruno Caraguel, ingénieur pastoraliste et sociologue. Il réunit 27 contributeurs, bergers, éleveurs, agents de développement local et d'organisations professionnelles et scientifiques. L'expression de ces différents points de vue permet de dresser un portrait multiple de la vie en alpage, ses contraintes et son évolution au fil du temps. Au coeur du débat, le métier de berger apparaît en pleine mutation, de par son statut, sa formation, ses relations avec les éleveurs... Ce qui n'est pas sans poser des questions pour l'avenir. Mais avec toujours la même passion, nécessaire pour surmonter les difficultés de ce qui semble être bien plus qu'un métier, un mode de vie.
264 pages - 20 euros - www.cardere.fr

lundi 9 novembre 2015

Dans les PO, ni champs ni lisiers ni manif sur les champs Elysées ! Mais des exploitations pastorales rayées des montagnes catalanes.

Pastoralisme 66


Dans les PO, ni champs ni lisiers ni manif sur les champs Elysées !
Mais des exploitations pastorales rayées des montagnes catalanes.
2 ans pour négocier la convergence des DPB des céréaliers mais 2 mois pour réformer l’ICHN.
Un engagement de baisse maximum de 30 % des DPB pour les céréaliers … des surfaces pastorales inéligibles à 100 % à la PAC pour les éleveurs.
Des règles qui évoluent en cours de campagne.
Un mois de Rab mais des couches IGN toujours à Madagascar.
Des visites pédagogiques en été transformées en contrôles redoutables en hiver, pour des exploitations qui arrêtent en 2016.
370 visites rapides en 2 mois avec la neige mais sans moyens.
Stop !
Oui à la réforme de la PAC, oui aux visites rapides mais non aux pénalités en 2015.

Pastoralisme 66

Pastoralisme 66


Vous recherchez une alimentation de qualité.
Vous voulez privilégier un approvisionnement local respectueux de l’environnement.
Vous appréciez nos paysages de montagne entretenus et habités.
A quelques jours de la COP 21, vous voulez à votre niveau contribuer à une planète plus durable.
Alors nous avons les mêmes envies et défis … mais pas l’Union Européenne et le Ministère de l’Agriculture.
Nous élevons nos animaux à l’herbe, aux plantes des landes et même aux glands et châtaignes …
Nous vivons toute l’année en montagne avec nos familles et nos troupeaux.
Nous produisons de la viande et des fromages sur des espaces où il est impossible de cultiver des fruits, légumes et céréales directement consommables par l’homme.
Nous avons des pratiques agro-écologiques et gérons des puits à carbone.
… mais la Politique Agricole Commune reconnait plus facilement les prairies et céréales intensifiées  que nos parcours méditerranéens.
Plusieurs dizaines d’entre nous, les plus petits et sur les territoires les plus difficiles sont aujourd’hui menacés d’arrêt d’activité …
Si vous vous sentez solidaires du pastoralisme des Pyrénées-Orientales …
Si vous voulez continuer à déguster nos produits, admirer vos paysages, randonner dans vos montagnes et vivre en sécurité en zone rouge incendie, alors …
Soyez notre relais auprès du Ministère de l’Agriculture,