Au Nid de Brebis

Le Nid de Brebis


mardi 29 juillet 2014

Revenons à nos moutons : un impératif pour nos territoires et notre pays

Revenons à nos moutons : un impératif pour nos territoires et notre pays

Les prédateurs

Sujet sensible par excellence, le thème des rapports entre troupeaux ovins et prédateurs est également un sujet d'importance pour la filière sur lequel vos rapporteurs se sont penchés avec une grande attention. Ils se sont ainsi rendus dans les massifs de montagne où des attaques de prédateurs, quelle que soit leur nature (loups, ours, lynx, rapaces ...), ont fait des ravages dans les troupeaux. Ils y ont surtout instillé un climat d'angoisse, d'incompréhension et, souvent, de colère, chez les éleveurs.
Vos rapporteurs ont été particulièrement sensibles au désarroi d'éleveurs qui, en plus d'une situation économique difficile, doivent gérer la présence de ces espèces animales. Des espèces que l'homme, paradoxalement, a combattues pendant plusieurs siècles avant de parvenir à les chasser de ses espaces de vie, puis de se décider à les y réintroduire. Ils demandent donc, d'une façon générale, un profond réexamen du principe et des conditions de coexistence entre pastoralisme et présence de grands prédateurs.
a) Une présence désormais bien établie en France
La population de prédateurs présente dans les massifs français est imparfaitement connue.
S'agissant tout d'abord des loups, on en compterait, dans les massifs alpins, un minimum de 120, provenant probablement des alpes italiennes, où ils sont en quantité bien supérieure. Selon les services de l'Etat, leur population serait incontestablement en hausse, tout comme leur occupation territoriale.
Dans les Pyrénées, les premiers indices de présence sont suspectés dès 1995. Ce n'est qu'en 1999, suite à des analyses génétiques, que l'arrivée du loup de lignée Italie-Mercantour est confirmée. De 1999 à 2007, on constate une continuité de la présence du loup dans les Pyrénées-Orientales, avec une alternance des massifs occupés.
La trace de loups aurait également été relevée, dès 1996, dans le Massif central.
Les ours sont, quant à eux, concentrés dans les Pyrénées, où ils ont été réintroduits pour la première fois en 1996 et 1997. Les ours de souche pyrénéenne sont situés en Béarn, dans les vallées d'Aspe et d'Ossau. Cette population a été renforcée par quelques ours d'origine slovène, à l'origine des nombreux problèmes avec les bergers et populations locales. Une vingtaine de bêtes serait aujourd'hui présente dans la chaîne pyrénéenne.
Un peu moins menacés que les loups et les ours, les lynx, à l'exception du lynx ibérique, ont eux aussi recolonisé ces dernières années plusieurs pays, dont la France, à partir de l'Europe centrale. Ils sont surtout présents dans le Jura.
Enfin, les rapaces (aigles, vautours ...), mais également les oiseaux carnassiers (grands corbeaux ...), sont présents en quantité dans les massifs montagneux et ne font d'ailleurs pas l'objet des mêmes règles et dispositifs de protection que les précédents.
b) Des conséquences délétères sur les troupeaux
Selon le ministère en charge de l'écologie, le nombre d'attaques de loups est passé d'une cinquantaine en 1994 à près de 900 en 2006. Si 200 victimes « seulement » étaient comptabilisées en 1994, ce chiffre est d'environ 3.000 en 2006.
Dans les Hautes-Alpes, l'attaque la plus grave, attribuée d'après les témoignages à des loups, s'est produite le 19 juillet 2007. La moitié du cheptel d'un éleveur de la vallée de la Maurienne, soit près de 500 animaux, s'est tuée en sautant d'une barre rocheuse, effrayée par un prédateur la poursuivant. L'éleveur victime de cet accident avait d'ailleurs déjà subi pas moins de neuf attaques en 2004.
Dans les Alpes-Maritimes, 403 moutons ont péri le 20 juillet 2002 sur la commune de Moulinet, directement victimes d'une attaque de loups.
Dans les Pyrénées, c'est surtout l'ours qui est à l'origine des dommages les plus fréquents : selon le ministère en charge de l'écologie, il y ferait entre 200 et 300 victimes parmi le troupeau ovin chaque année. Cependant, deux attaques sans doute dues à des loups, ayant provoqué la mort de quelques brebis, ont été enregistrées en 2005.
Ces dernières années, on note globalement une stabilisation du nombre d'attaques (dossiers confirmés et probables) de lynx dans les massifs vosgien, jurassien et alpin : 59 attaques en 2002, 69 en 2003, 73 en 2004 et 58 en 2005.
Il n'existe actuellement aucune donnée fiable sur les dégâts aux animaux de rente par les rapaces et autres oiseaux, dont les attaques visent plus particulièrement des animaux nouveaux-nés et de jeunes agneaux.
Aux brebis mortes ou blessées s'ajoutent les effets néfastes des attaques sur le troupeau restant. Dès lors que les animaux ont subi ce stress et même s'ils sont indemnes, ils deviennent moins productifs, les agneaux s'amaigrissant et les brebis avortant plus fréquemment. Ainsi, pour un éleveur faisant de la sélection, le pourcentage de perte se situerait autour de 5 à 6%. En cas d'attaques, d'affolement et de stress, il atteindrait 10 à 15%.
Les conséquences néfastes des prédateurs ne portent pas seulement sur les troupeaux, mais également, de façon indirecte, sur les paysages. Dans les Alpes, le regroupement des brebis pour les protéger du loup a entraîné l'abandon de zones de pâturages éloignées ou difficiles d'accès, avec des conséquences sur la biodiversité et la qualité des paysages.
c) Un coût très élevé pour les finances publiques
Les mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer la gestion des prédateurs dans les zones de montagnes sont de diverses natures : suivi des populations animales, soutien aux élevages qui y sont confrontés, indemnisation des pertes subies par les éleveurs, opérations d'information et de communication ...
Selon la réponse qui a été faite au nom du ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables par le secrétaire d'Etat aux transports à la question posée par l'un de vos rapporteurs17(*), le coût de l'ensemble de ces mesures a représenté pas moins de 6,3 millions d'euros en 2006. Vos rapporteurs tiennent à souligner l'importance de ces dépenses, notamment au regard de la situation économique d'une filière comme celle de l'élevage ovin. Les éleveurs confrontés aux prédateurs la perçoivent de façon d'autant plus négative qu'ils ont le sentiment d'être moins soutenus que les animaux faisant l'objet de ces politiques de conservation.
La dépense occasionnée dans les Pyrénées représente près de 30 % de ce budget et, dans l'arc alpin, près de 70 %. Par catégorie de dépenses, le suivi des espèces représente environ 11 % de la dépense, l'aide au pastoralisme 70 %, l'indemnisation des dégâts 13 %, et les actions d'informations et de développement local 6 %.
La mise en oeuvre de ces actions nécessite l'intervention de différents services de l'Etat -le ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, et le ministère de l'agriculture et de la pêche- ainsi que de ses établissements publics -l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les Parcs nationaux, ces derniers en leur qualité de gestionnaires d'espaces protégés-. Certains parcs naturels régionaux ont pu également s'impliquer dans les démarches d'accompagnement des activités en présence de loups.
Le nombre d'agents affectés aux missions d'animation et d'appui technique à la protection des troupeaux dans les services du ministère chargé de l'agriculture et de la pêche et du ministère chargé de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, ainsi que dans leurs établissements publics, est d'environ quarante sur l'ensemble de l'aire de répartition des trois espèces, 75 % des effectifs étant mobilisés dans les Alpes.
Le tableau synthétique suivant fournit les crédits en euros consacrés à la conservation des grands carnivores en France pour l'année 2006, en fonction de l'espèce concernée et de la catégorie de dépenses.
 
Ours
Loup
Lynx
TOTAL
Suivi de l'espèce
450 000
260 000
5 000
715 000
Soutien au pastoralisme
963 000
3 400 000
4 363 000
Indemnisation des dégâts
112 000
690 000
31 000
833 000
Actions d'information et activités partenariales
350 000
40 000
 
390 000
TOTAL
1 875 000
4 426 000
6 301 000
Source : ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
Le tableau ci-après fait quant à lui état des effectifs mobilisés en équivalents temps plein (ETP) pour la conduite de ces actions par espèce.
 
Administrations de l'Etat (ministères chargés de l'écologie et de l'agriculture)
Etablissements publics (ONCFS et parcs nationaux)
Ours
5
10
Loup/lynx
15
dont 8 techniciens pastoraux
10
Source : ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
d) Une indemnisation souvent problématique des dégâts occasionnés
Si la blessure ou la mort d'une brebis suite à une attaque de grand carnivore peut faire théoriquement l'objet d'une indemnisation par l'Etat, celle-ci est cependant sujette à critiques, le plus souvent.
Tout d'abord, les critères d'indemnisation sont si restrictifs, et la façon dont ils sont appliqués par l'administration si stricte, qu'ils rendent difficile, et même parfois impossible, toute indemnisation. Celle-ci n'est en effet due qu'à condition que la responsabilité du prédateur ne puisse être écartée. Or, s'agissant par exemple du loup, les traces de sa présence -poils, excréments, traces de pas ...- sont très difficiles à retrouver a posteriori : elles ne sont vérifiées que dans un cas sur cinquante environ.
En outre, seules étant indemnisées les bêtes tuées sur les parcelles appartenant à l'éleveur, ne le seront pas celles que des prédateurs auront fait fuir sur d'autres terres, avant de les y achever. Or, il est courant que des brebis, effrayées par des loups par exemple, s'enfuient de leur espace de pâturage pour être rattrapées et tuées sur des terres contiguës. En outre, les moutons qui ne sont pas retrouvés -souvent parce que leur carcasse a été mangée par des rapaces- ne sont pas indemnisés.
En outre, l'indemnisation « pleine et entière » ne visant que les animaux victimes de prédateurs dont le suivi et la conservation sont assurés par l'Etat, elle couvre moins, ou ne couvre pas, ceux qui ont été dépecés et mangés par d'autres espèces.
Ainsi, les ovins dont il est établi qu'ils ont été attaqués par des chiens errants -dont la différenciation d'avec les loups, en termes d'attaque des troupeaux, est très difficile- relèvent d'un barème d'indemnisation moins favorable que ceux victimes de loups ou d'ours.
De la même façon, les brebis dont les carcasses sont la proie de rapaces, ne sont pas indemnisées. Non seulement leurs éleveurs ne touchent aucune indemnité de la part de l'Etat français, mais en plus, ils perdent également les primes européennes auxquelles ils ont droit.
Il est cependant à souligner que dès lors que la mort d'une brebis, due à une attaque, est reconnue d'origine « invérifiable », l'éleveur bénéficie systématiquement de l'indemnisation « loup ».
Enfin, les indemnités sont versées avec parfois des délais pouvant être très longs. Elles le sont d'autant plus lorsqu'aucun indice probant n'est relevé sur les lieux, comme c'est souvent le cas. C'est, dès lors, à l'éleveur de réaliser en quelque sorte une « avance de trésorerie » à l'Etat en supportant, certes provisoirement, le coût -ou plutôt, la perte de revenu- due à la disparition de certains de ses animaux.
e) Des moyens de protection encore insuffisants ou inadaptés
L'implantation ou le retour des prédateurs incite à la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques de diverses natures : pose de clôtures pour parquer les troupeaux à l'abri ; surveillance par une présence humaine renforcée, avec l'embauche de bergers ou d'aides bergers ; introduction de chiens de protection dans les troupeaux... Les aides de l'Etat en ce sens sont octroyées dans le cadre de contrats pluriannuels conclus avec les éleveurs.
La présence d'un berger ou d'un aide berger, qui a un statut de salarié, rend obligatoire la mise à disposition d'un logement décent (arrivée d'eau, électricité, toilette ...). De plus, la gestion optimale des estives et alpages au cours de la saison implique la construction de « chalets secondaires », situés dans des secteurs éloignés de la partie basse de l'alpage, où se déploient les troupeaux durant la période estivale (« quartiers d'août »).
Pourtant, aucun financement n'est prévu pour ces chalets de bergers, ou bien selon des conditions d'attribution ne permettant pas de les utiliser aux fins prioritaires de protection contre les prédateurs, ce qui nuit à la cohérence des politiques publiques mises en oeuvre dans ce cadre. Dès lors, l'objectif -parfaitement légitime au demeurant- d'un renforcement du gardiennage comme moyen de prévention devient difficile à atteindre, faute de pouvoir proposer aux candidats bergers les locaux nécessaires à leur logement.
f) Des éleveurs et des bergers désemparés
Quels que soient les massifs visités et les prédateurs mis en cause, vos rapporteurs ont recueilli des témoignages d'éleveurs et de bergers angoissés, désemparés, voire désespérés par l'ampleur du problème.
L'hostilité des éleveurs vis-à-vis des prédateurs a plusieurs causes : le lien affectif qui les unit à leur troupeau ; le sentiment profond de ne pas être compris par les pouvoirs publics et une partie de l'opinion publique ; enfin, la conviction d'une véritable régression dès l'instant où leurs ancêtres s'étaient débarrassés des prédateurs.
Est constamment mis en avant un sentiment tout à la fois de peur à l'encontre d'un ennemi invisible les maintenant perpétuellement dans un état d'angoisse et de vigilance, mais aussi de colère et d'écoeurement face à l'ampleur des dégâts occasionnés et au manque d'écoute de l'administration.
Beaucoup de ces éleveurs et bergers ont exprimé, parfois en des termes violents, leur « raz le bol » de cette situation. Le témoignage suivant, exposé à vos rapporteurs lors de l'un de leurs déplacements par un éleveur des Alpes-Maritimes, parle de lui-même.
LE TÉMOIGNAGE DE MME ISABELLE FEYNEROL, ÉLEVEUR DANS LES ALPES-MARITIMES
« Logiquement, nous avons tous ri, enfants, de la peur du loup. Nous avons été à l'école pour acquérir des bases et vivre dignement de notre métier. Le septième art, avec Kevin Costner dans Danse avec les loups, et avec L'ours de Jean-Jacques Annaud, nous a épris.
Nous vivons auprès de tous les utilisateurs des espaces agricoles privés, communaux, des randonneurs, tantôt scientifiques, tantôt bucoliques, des amoureux de la nature, des chasseurs, des soigneurs, des sportifs, des débroussailleurs, des pâtres, des agriculteurs, et notre acuité n'a cessé de s'aiguiser sur notre environnement et ses grands équilibres.
Une révolution éclate vers les années 90.
Celui qui avait disparu de nos paysages colonise l'arc alpin et propage la terreur dans le milieu pastoral, complètement vulnérable.
Ailleurs, grosses polémiques entre chiens et loups, entre pro et contre.
Mes collègues, dans le Mercantour, assaillis, écrivent, manifestent, c'est insupportable.
Les actions des groupes professionnels entre 1993 et 2002 sont multiples. L'incompatibilité entre présence du loup et maintien d'un pastoralisme durable est réaffirmée.
En 1999, le rapport de mission parlementaire conclut que le loup doit être exclu des zones d'élevage. En 2001, une rencontre européenne demande la renégociation de la Convention de Berne et aboutira à la création de l'association européenne de défense du pastoralisme contre les prédateurs.
J'habite à l'opposé du département, à 40 km au nord de Cannes et à partir de 2002, je subis six attaques, et là, de fait, je me suis ouverte à la complexité !
5 novembre 2002, création de la commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la présence du loup en France.
Serait-ce possible alors ?
19 structures intervenantes, pour quatre années de recherche sur les systèmes d'élevage en montagne méditerranéenne confrontés à la prédation, c'est le séminaire d'Aix-en-provence (15 et 16 juin 2006).
Pendant ces quatre années, il y a péril en la demeure. J'ai opté pour l'adaptation. Afin de tout mettre en oeuvre pour protéger mes animaux, je signe la mesure, et les pouvoirs publics nous aident ... ou achètent notre silence ... ? Et pour dormir, je compte les moutons.
Merci Marie et Mathieu de m'aider pour construire quatre parcs de nuit, merci Benoît de m'aider à faire héliporter ma cabane sur la crête du Thiey, mon estive, et merci l'ONCFS, pour les expertises de cadavres et constats de charognes.
Je suis dévorée par le besoin de COMPREHENSION, je lis tout ce que je peux trouver à ce sujet. La fascination du loup est énorme, elle fait couler de l'encre et les publicitaires l'utilisent.
J'enrage de mon impuissance quand je constate les dégâts par temps de brouillard l'hiver, par pleine lune les nuits d'été, par Mistral qui m'empêche d'entendre mes cloches et quand mon troupeau se divise, dans des zones boisées.
C'est comme l'épée de Damoclès.
Il y a un habitat sur la montagne du Cheiron, la vallée derrière. Tous les éleveurs y sont passés, tous ont connu ces paniques inouïes de troupeau (je pense au Silence des agneaux).
Ma vie n'est pas du cinéma.
Mes contraintes se sont multipliées, je dois réagir à la désorganisation, je dois m'en sortir.
Bien qu'ayant mon permis de chasser, devrais-je apprendre à tirer un loup si la pression due à la progression de 20 % par an de la population de canis lupus m'y obligeait ?
C'est qui, qui doit faire les frais ?
Si un jour, cher Monsieur le sénateur, nous parvenons à transmettre ceci, sans aucun sarcasme autour ;
Si le sapere aude de Kant (« aie le courage de raisonner par ton propre entendement »), la devise des Lumières, peut tenir en éveil notre assemblée ;
S'il vous plait de nous reconnaître une place utile dans notre société ;
Communiquerons nous avec tous les arts, pour montrer notre détermination, notre engagement, notre rusticité pour résister à tout, notre instinct de conservation, et penser parallèlement à notre force, que nous accumulons pour relancer l'élevage ovin ?
Contre-attaquerons-nous chaque mauvais exemple, les caricatures folkloriques, les humiliations faites à ce métier, avec autant d'art ?
Pour cette nouvelle rentrée, vous avez battu la campagne et vu ceux qui l'entretiennent, et vous avez mesuré les investissements humains colossaux qui ont été mis en oeuvre pour survivre en zone défavorisée.
On ne badine pas avec la sueur de nos prédécesseurs. On regarde chaque muret, on sait ce qu'un lopin de terre a coûté, on se souvient de tous ces cailloux à ramasser et de tous ces canaux à entretenir pour que coule l'eau et la vie.
« Aussi peu nombreux sont ceux qui ont réussi à se dégager de la minorité par un travail de transformation opéré sur leur propre esprit et à faire tout de même un parcours assuré » (dixit Kant).
Alors si une résonance de notre entrevue du 25 juillet dernier peut se réaliser, si ma raison de vivre vous a convaincus, je resterai bergère et libre de mes pensées sur un loup qui n'est pas plus à protéger que chacun de nous ».

Transhumance - De la vallée du Lot au volcan cantalien

Transhumance | De la vallée du Lot au volcan cantalien

Organiser une transhumance avec un troupeau de 1000 brebis, des causses du Lot aux zones d’estives du massif cantalien, n’était pas chose aisée ! Pourtant, c’est le pari fou, réalisé par l’association « Transhumance entre vallée du Lot et Volcan cantalien » qui proposera pour la troisième édition, du 29 mai au 15 juin 2014 180 kilomètres de balade d’Espédaillac (Lot) a la station de super Lioran (Cantal). Seize étapes pour partir à la découverte des paysages de la vallée du Célé, de la Châtaigneraie cantalienne, de la vallée de la Jordane et du massif cantalien et vivre des moments forts ou échanges, festivités et convivialité seront de mise. C’est un événement gratuit qui ne nécessite pas d’inscription préalable !
Cette transhumance est une fête : le public est invité à marcher avec les brebis tout au long du parcours. Mais c’est aussi une action de développement durable à travers la reconquête d’espaces embroussaillés et l’entretien des pistes durant tout l’été de la station de ski de super Lioran.

Info berger

GP cherche berger ovin avec expérience de toute urgence de maintenant à fin octobre/début novembre avec chien et permis de conduire, pour garder un troupeau de 1050 bêtes. Alpage sur la foux d'allos (04) Benoit : 06 86 76 19 79 . Laure : 06 83 06 28 34

lundi 28 juillet 2014

Info chiens

Mr Marc Chabanier vend 2 chiots Labrit , un mâle ,une femelle âgés de 2 mois

au 20 juillet 2014; à Volzac Puy de Dôme près de Saint Flour .

 Tel au 06.88.18.01.84.





dimanche 27 juillet 2014

SOINS DES BREBIS (Première partie )

SOINS DES BREBIS - La Bergère du Valier (Première Partie) - Ariège - Tv Izard - Esprit des Pyrénées - YouTube


Extrait la vie d'un berger au pays Basque - YouTube

Extrait la vie d'un berger au pays Basque - YouTube




Un Syndicat des Gardiens de Troupeaux se crée en Isère

Un Syndicat des Gardiens de Troupeaux se crée en Isère

Pour défendre l'intérêt collectif de leur profession, des bergères et bergers de l'Isère ont créé le Syndicat des Gardiens de Troupeaux (SGT38) au printemps 2013. La volonté du syndicat est de travailler sur le statut du métier de berger, en prenant appui sur le droit du travail et en s'appliquant à le faire respecter.
SGT-Contact : 04 76 32 00 53

Communiqué : Un syndicat des gardiens de troupeaux se crée en Isère

Dans les métiers du pastoralisme, l’engagement syndical est rare si ce n’est absent. Dans les années 70, il exista un syndicat de bergers dans les Bouches-du-Rhône. Il n’a pas survécu à la pression patronale.

La volonté du Syndicat des gardiens de troupeaux de l’Isère (SGT 38) est de travailler sur le statut de la bergère et du berger, en s’appuyant sur le droit du travail et en s’appliquant à le faire respecter. 

En étudiant le Code rural et le Code du travail, il apparaît aux membres du SGT 38 qu'il existe des moyens de fonder le statut de la bergère et du berger salarié de groupement pastoral sur le type de contrat de travail. Le but est de sortir les bergères et les bergers salariés d’une précarité liée à leur contrat de travail à durée déterminée à caractère saisonnier, par l’adoption d’un contrat de travail à durée indéterminée adapté à leur situation.

Sans entraîner des surcoûts salariaux pour les employeurs, préciser le statut de la bergère et du berger salarié par l’application du Code du travail, par l’élaboration d’un référentiel des compétences du métier de la bergère et du berger, par l’engagement des bergères et des bergers dans une performance zootechnique, pastorale et écologique, par l’amélioration des conditions de travail, de logement et d’équipement et par l’adaptation de la formation continue ou initiale, a pour finalité de pérenniser le métier de bergère et de berger. En rendant le métier plus attractif et en favorisant la reconnaissance des savoir-faire, il s’agit d’améliorer le dialogue professionnel entre les bergères et les bergers salariés et ceux qui les emploient et d’induire une fidélisation des bergères et des bergers.

Le SGT 38 est né de l’initiative de plusieurs membres de l’Association des bergers de l’Isère (ABI). L'ABI est née en 1984 et poursuit de manière dynamique ses objectifs en matière de rencontres entre les bergères et les bergers, de formations (par exemple, elle participe à l’organisation, avec la Fédération des alpages de l‘Isère, d’une formation continue de trois jours chaque mois de mai depuis 1999 et d’autres formations au cours de l’année : informatique, homéopathie, sauveteur secouriste du travail...), de présentation du métier au public scolaire, collégien, étudiant et professionnel, et enfin en matière de recherche d'emploi. Les contacts sont ceux du président (04 76 32 00 53, 04 76 34 31 85 en estive), des secrétaires (06 76 89 14 09 et 06 03 88 88 61), du trésorier (06 83.06.79.61).

Le métier de bergère et de berger est très diversifié dans le département de l'Isère qui compte près de 300 alpages dont une centaine organisés en groupements pastoraux. Le travail des gardiens de troupeaux concerne le gardiennage d'ovins (parfois laitiers), de bovins (génisses, vaches allaitantes) et même de vaches laitières en Chartreuse. Les alpages s'échelonnent de moins de mille mètres d'altitude à plus de 2500 mètres d'altitude, sur des massifs à roches calcaires (Vercors tabulaire et sec, Chartreuse plus accidentée et arrosée) ou à roches métamorphiques (Oisans, Belledonne très humide).

Les bergères et les bergers sont jeunes. Ils et elles ont souvent des bons niveaux de formation (Bac + 3, voire plus). Les femmes sont bien représentées, y compris sur les alpages bovins. Ils et elles montent souvent en famille sur leur lieu d'estive. Les contrats de travail sont à durée déterminée saisonniers, sauf sur un seul alpage où un contrat à durée indéterminée lie le berger à un groupement pastoral depuis vingt et un ans.

Les contrats de travail des bergères et des bergers de l’Isère s'appuient sur la nouvelle Convention collective des productions et travaux agricoles de l'Isère du 30 novembre 2012, dans laquelle ne figure aucune spécificité du métier de bergère et de berger, contrairement aux conventions collectives agricoles de l'Ariège, des Hautes-Alpes et de Savoie, où les conditions du métier de bergère et de berger sont fixées dans des avenants.

La question du contrat de travail est cruciale. Elle engage les bergères et les bergers d’une part, et les éleveuses et les éleveurs d’autre part dans une relation de travail qui, dans l’intérêt du troupeau et des alpages, devrait être valorisante pour les deux parties. Un contrat de travail respectant le Code du travail est le gage d’une relation saine pouvant s’inscrire dans la durée.

Michel Didier,
président de l’Association des bergers de l’Isère.

Le berger, espèce en voie de disparition ?

Le berger, espèce en voie de disparition ?

Le berger, espèce en voie de disparition ?

Il y aurait encore environ 700 bergers en France ; pour un vieux métier tel que celui-ci c'est finalement très peu et les circonstances socio-économiques sont peu favorables au développement de cette profession, même si de nombreux jeunes viennent depuis quelques années tenter l'aventure, finissant même parfois par s'installer dans les Alpes, les Pyrénées et autres massifs pastoraux.
Les bergers et les bergères sont des gens généralement discrets, qui ont besoin de calme et de concentration pour faire leur métier et prendre les bonnes décisions pour la gestion du troupeau et de la montagne. Tous les ans, de nombreux touristes, autres usagers (plus éphémères) des espaces montagnards, nous demandent "comment approcher un berger", voire même "comment passer quelques temps avec un berger".
Le berger Francis Chevillon a écrit un savoureux texte à ce propos, où - avec beaucoup d'humour- il donne toutes les ficelles nécessaires pour "apprivoiser un berger" (texte à retrouver sur l'excellent site Ariège Pyrénées

Comment apprivoiser un berger


Il y a beaucoup d'espèces plus ou moins en voie de disparition dans les montagnes. Aujourd'hui, je voudrais parler de celle que l'on appelle communément "pâtre" ou "berger."
C'est une espèce étrange, généralement armée d'un bâton, d'un couvre-chef de formes plus ou moins diverses et d'un parapluie en bandoulière (quel que soit le temps d'ailleurs). Pratiquement, il est toujours accompagné d'un ou plusieurs chiens, souvent bruyants, mais pas toujours agressifs.
Ses moeurs sont quelquefois surprenantes: affable, ou bourru, sans qu'on ne comprenne toujours la cause. Nous avons à ce propos relevé quelques constantes intéressantes:
Plus le groupe de visiteurs sera important et voyant, plus il aura tendance à se cacher.

D'autre part, on peut noter qu'il est assez facile à apprivoiser avec du vin, du Ricard ou de la viande rouge (la verroterie est à déconseiller), par contre, nous en avons rencontré un qui préférait le jus de fruit au vin, le riz complet et la salade au steack braisé (ces goûts bizarres correspondent, nous semble-t-il, à la longueur des cheveux du-dit berger, mais cela reste à vérifier!)
Après une étude psycho-sociologique poussée et de nombreuses expériences, nous avons déterminé un point qui semble fondamental et doit conditionner toutes nos attitudes. Il est persuadé, dans tous les cas--même si c'est à des degrés divers--que la montagne lui appartient. Il s'agit donc, pour nous, d'en tenir compte. Par exemple, il appréciera toujours qu'on lui demande la permission d'établir un campement, ou de capter une source. Il s'avérera même dans certains cas de "bons conseils", notamment pour prévoir le temps (il semble jouir à ce propos d'un sens supplémentaire), ou pour nous aider dans un travail de prospection car, en général, il connait assez bien son secteur, quoiqu'il marque un dégout souvent prononcé pour tout ce qui peut ressembler à un trou ou à une grotte. A ce propos, il est toujours judicieux de lui faire remarquer qu'après nos explorations, nous reboucherons ou nous protégerons les trous que nous avons désobés. De même qu'il aime à ce que la place du campement soit nettoyée au moment du départ (plastiques, boîtes de conserves, etc...)
Une autre constante d'ordre psychologique que nous avons pu observer est le fait que "la modestie ne l'étouffe pas". Il aura même tendance, dans certains cas, à pratiquer une attitude condescendante en ce qui nous concerne. Nous en avons même rencontré un qui se comparait à l'Aigle ou à l'Isard. Cela semble dû au fait qu'il se tient plus particulièrement sur les crêtes ou aux endroits escarpés pour surveiller son bétail.
Une méthode simple pour l'apprivoiser consiste à lui signaler les bêtes isolées que l'ont peut apercevoir, en prenant bien soin de lui signifier la marque ou "pégé" qu'elles ont sur le dos, ainsi que sa couleur ou sa localisation. (Le pégé est une marque à la peinture que les brebis ont, soit sur les épaules, le dos ou l'arrière-train; il est différent selon les propriétaires. Les vaches quant à elles n'ont qu'une étiquette (appelée "boucle") à l'oreille, avec un numéro). Il convient de le renseigner de façon assez souple afin de lui laisser la possibilité de dire "qu'il le savait déjà". Idem pour les bêtes mortes que l'on peut rencontrer.
A ce propos, il semble évident qu'il nous faut éviter à tout prix de laisser rôder nos chiens (il est même grandement préférable de ne pas en avoir) car il marque un obession notoire à ce sujet.
Pour que le contact soit facilité, il est nécessaire de connaître quelques termes dont il se sert le plus couramment, afin d'éviter d'être traité de "touriste"--ce qui sonne souvent comme une insulte dans sa bouche.
Les BREBIS ou femelles adultes. Elles sont la grosse majorité du troupeau et c'est le terme général qu'il emploie lorsqu'il veut parler d'un groupe, et non pas le vocable MOUTON réservé aux mâles chatrés de plus d'un an. Les mâles entiers pour la reproduction étant les BELIERS, souvent avec des cornes, encore que cela dépende des régions, de même que les brebis.
Il emploie le terme "mousquer" ou "coumer" pour parler de l'habitude qu'on les bêtes de se protéger du soleil pendant les heures chaudes du midi. C'est d'ailleurs une attiutde qu'il partage aussi volontiers. Il parle de "faire la sieste" et il n'est jamais judicieux de venir le voir à ces heures là, même pour lui demander une boîte d'allumettes ou un ouvre-boîtes.
Une autre tactique d'apprivoisement que nous avons employée avec succès--surtout dans le cas de cabane isolée ou éloignée de la limite des bois--consiste à lui rendre visite avec un fagot de bois que l'on décharge ostensiblement devant la porte de son abri. Sa reconnaissance, même si elle n'est pas marquée, sera bien évidemment proportionnelle à la dimension du-dit fagot. Cette méthode est donc à déconseiller aux personnes déjà lourdement chargées ou fatiguées de naissance, mais peut provoquer une invitation à la veillée dans la mesure où l'on aime à entendre des histoires animalières ou de l'ancien temps. (Il convient d'éviter dans ce cas d'arriver trop nombreux, surtout si l'on ne fournit pas la boisson.)
Soulignons à ce propos qu'il est fermement déconseillé de pénétrer dans "sa" cabane en son absence, même si celle-ci (errare humanum est) est portée "refuge" sur notre carte.
Un autre sens (en plus de la prédiction du temps dont nous avons parlé plus haut) semble être plus développé que d'ordinaire, c'est la vue, qui'il complète d'ailleurs trés souvent par une paire de jumelles plus ou moins sophistiquées. A ce propos, il nous faudra admettre qu'il sera presque toujours au courant de tout ce qui touche nos allées et venues ou nos activités matinales. Il faut savoir en tenir compte.
Es espérant que ces quelques remarques sans prétention puissent aplanir le fossé qui sépare presque deux civilisations, et qu'ensemble nous puission jouir des montagnes qui nous entourent.
--Francis Chevillon
Pour plus d'informations sur le métier de berger, consultez le site de l'association des pâtres de l'Ariège.

Info Chiens

Vous avez des chiots à placer ou vous en recherchez un , contactez le blog pour diffuser vos annonces.

Adresse mail : niddebrebis@outlook.fr

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A réserver 2 chiots border croisés ,nés le 25 juillet 2014 , bonne souche. 1 femelle bleue et un mâle noir et blanc. Gonin Aurélie à Saint Etienne de Tinée (06660) tel : 06.16.61.89.80.

mardi 22 juillet 2014

Schafauffahrt Muotathal Silberen

Alpabfahrt der Schafe 2013

2012.09.15 Schaf-Alpabfahrt

Silent Farming: Schafabzug Leukerbad 2012

CAILLER désalpe FR

Des nez-noirs blancs comme neige

Des nez-noirs blancs comme neige - Vidéo Dailymotion

Film entier

Rencontres en alpage en Isère

LES RENDEZ-VOUS DE L'ETE EN ISERE

Les alpages de l'Isère sont en fête !

Tous les ans, à la fin du printemps, les animaux montent en alpage pour y rester pendant la saison d'été. A cette occasion, et durant tout l'été, de nombreuses fêtes, évènements, sorties et expositions sont organisés dans tout le département autour des pratiques pastorales et du monde de l'alpage.

Agenda de l'été 2014

JUIN

 Dimanche 29 Juin 2014
Grenoble
Fête de la Montagne 


Entre animations sportives, culturelles et gastronomiques, que vous veniez seul, en famille ou entre amis, choisissez l’événement qui correspond le mieux à vos envies : Court-métrages, visites guidées, initiations sportives, expositions photos et stands d'info.

Renseignements : Coordination Montagne
Site internet Coordination Montagne  
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JUILLET

 Tous les jeudis de juillet 2014
Besse-en-Oisans
Rencontres avec les bergers en alpage 


Encadrées par un accompagnateur en moyenne montagne, un technicien en pastoralisme et un médiateur culturel pour découvrir la vie et le métier de berger d'aujourd'hui.

Renseignements : Maison des Alpages – 04 76 80 19 09.
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 Dimanche 6 juillet 2014
Lavaldens
Fête de la transhumance 


Organisée par le comité des fêtes de Lavaldens, découvrez la transhumance des moutons avant le départ du troupeau et de son berger pour l'alpage estival.

Renseignements : Mairie de Lavaldens 04 76 81 39 89 ou 06 12 90 67 77.
Contact par mail 
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 Vendredi 11 juillet 2014
Vaujany, Montfrais
Sortie en alpage à la rencontre des bergers 


Sortie vers l'alpage de Montfrais, à la rencontre d'un éleveur et de son troupeau de bovins.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Dimanche 13 juillet 2014
Besse-en-Oisans, alpage de la Quarlie
Bénédiction des troupeaux 


Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Vendredi 18 juillet 2014
Besse-en-Oisans, Musée de la Maison des Alpage
Après-midi, démonstration du filage de la laine et présentation d'outils anciens 


Encadrées par un accompagnateur en moyenne montagne, un technicien en pastoralisme et un médiateur culturel pour découvrir la vie et le métier de berger d'aujourd'hui.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Mardi 22 juillet 2014
Villard-Reymond
Sortie en alpage à la rencontre des bergers 


Sortie vers l'alpage de Villard-Reymond, pour discuter avec l'éleveur et découvrir son troupeau de brebis. Pendant la descente, détour promis sur une plantation de génépi.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Mardi 22 juillet 2014
Besse-en-Oisans, Musée de la Maison des Alpages
Rencontres avec les bergers en alpage 


Après-midi des métiers anciens : présentation d'une malle de colporteur et de son contenu, présentation de planches de colporteur, exposition de linges et vêtements d'antan et d'outils d'autrefois.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Dimanche 27 juillet 2014
Le Freney d'Oisans, col de Cluy
Bénédiction des troupeaux 


Venez partager un moment convivial dans un cadre exceptionnel. Messe annuelle en plein-air à la chapelle du hameau de Cluy. Ensuite, les prêtres et les participants vont à la rencontre du troupeau pour la bénédiction du berger et de ses moutons, suivie du pot de l'amitié.

Renseignements : Mairie du Freyney d'Oisans – 04 76 80 05 82.
Contact par mail 
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 Lundi 28 juillet 2014
Saint-Christophe le Soreiller
Sortie en alpage à la rencontre des bergers


La randonnée s'aiguille vers l'alpage du Soreiller, sur Saint-Christophe en Oisans (c'est la plus difficile des randonnées proposées).

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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AOÛt

 Tous les jeudis d'août 2014
Besse-en-Oisans
Rencontres avec les bergers en alpage 


Encadrées par un accompagnateur en moyenne montagne, un technicien en pastoralisme et un médiateur culturel pour découvrir la vie et le métier de berger d'aujourd'hui.

Renseignements : Maison des Alpages – 04 76 80 19 09.
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 Dimanche 3 août 2014
Saint-Pierre de Chartreuse, le Planolet
Batailles de vaches Hérens 


Les éleveurs présentent au public leurs favorites. Les vaches s'affrontent dans des duels puissants et combatifs où celle qui alliera force et intelligence deviendra la Reine du troupeau. Repas avec les éleveurs et tout au long de la journée : Stands artisans et producteurs de Chartreuse, jeux pour enfants et balades en calèche (gratuit).

Renseignements : 06 73 02 18 25.
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 Mardi 5 août 2014
Saint-Christophe le Soreiller
Sortie en alpage à la rencontre des bergers 


La randonnée s'aiguille vers l'alpage du Soreiller, sur Saint-Christophe en Oisans (c'est la plus difficile des randonnées proposées).

Renseignements : Maison des Alpages – 04 76 80 19 09.
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 Mardi 12 août 2014
Besse/Mizoën, plateau d'Emparis
Rencontre avec l'éleveuse de bovins et son troupeau de vaches laitières et à viande 


Elle vous fera découvrir son métier, aux premières loges de la Meije.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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 Samedi 16 et dimanche 17 août 2014
Gresse-en-Vercors
38e fête de l'alpage de Gresse-en-Vercors 


Chaque année a lieu la traditionnelle fête de l'alpage de Gresse-en-Vercors, le premier week-end après le 15 août. Cet événement attire près de 8 000 personnes autour de la thématique des activités pastorales et sylvicoles.

Renseignements : Office de Tourisme de Gresse-en-Vercors - 04 76 34 33 40.
Site internet Office de Tourisme de Gresse-en-Vercors 
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 Mardi 19 août 2014
L'Alpe d'Huez, alpage d'Huez
Petite randonnée à la découverte de lacs de montagne, qui nous conduira à la rencontre du berger et de son troupeau de vaches 


Vous y découvrirez l'activité pastorale au sein d'une grande station de ski.

Renseignements : Maison des alpages – 04 76 80 19 09.
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Pour tout complément d'informations, contactez :

La Fédération des Alpages de l'Isère
La Grange
38190 Les ADRETS
Tél. 04 76 71 10 20

Recherche berger URGENT !!!!

GP cherche berger de maintenant à fin août voire fin septembre, sur la Chapelle en Valgaudemar (05), troupeau 1100 bêtes. Alpage à 2 heures de marche. Éleveur : 06 06 49 34 72 ou 06 75 77 02 90.